Crumble de kabocha ou potimarron

Halloween ou non, c’est la fête des citrouilles, poti(mar)rons et autres cucurbitacées. Les feuilles tombent, l’air se rafraichit et le vent forcit : c’est le moment d’aller blottir son crumble au creux de l’une entre elles.

L’ecueil de cette association, serait d’obtenir un bloc tout sec, sous la couche de crumble, elle-même sèche. Mais c’est sans compter sur le lait, la crème de fécule et parmesan, qui guideront votre kabocha vers un océan d’onctuosité.

Bientôt, je vous présenterai avec tous les honneurs la kabocha, cette citrouille japonaise à la fine peau verte foncée. Disons juste pour le moment que, mis à part sa couleur, elle se rapproche de goût et gabarit du potimarron. Lequel, ceux qui n’ont pas la chance de vivre pas au Japon, pourront utiliser en lieu et place.

La kabocha sert d’ingrédient et de contenant. Sauf si vous nourrissez un escadron de morfales patinés d’obsession potimarronesque, il vous restera donc a priori pas mal du contenant. Lui donner une seconde vie en le réduisant en purée en l’allongeant avec un peu de lait. A utiliser pour un succulent hachis, dans des gratins, des gâteaux (comme dans ce gâteau sans balance aux épices et noisettes).

Crumble de kabocha ou potimarron
Pour 4 personnes en accompagnement d’un poulet rôti ou d’une dinde pou thanksgiving !

– 1 kabocha ou 1 potimarron de taille moyenne,
– 50g de parmesan,
– 50g de noix,
– 25g de farine,
– 40g de beurre mou coupe en dés
– 30cl de lait (vache ou soja)
– 20g de fécule (de riz, ou encore de la maïzena)
– noix de muscade

Sauf ceux qui veulent se muscler, commencer par faire précuire au four votre courge entière, 30 minutes environ, à 180°C. Vérifier la cuisson au couteau : la lame doit s’enfoncer sans résistance. Sortir du four et attendre qu’elle refroidisse un peu.

Pendant ce temps, faire son émietté : concasser grossièrement les noix (en gardant quelques cerneaux pour la déco). Les mélanger à la farine, la moitié du parmesan. Assaisonner de sel et de poivre et ajouter le beurre. Malaxer et émietter. Réserver.

Reprenez votre courge : en trancher le haut au niveau des 3/4 de sa hauteur. Vider les pépins, et racler l’intérieur, en veillant à conserver des parois assez épaisses, d’environ 2cm, pour le haut, et 3cm pour le fond. Récupérer la chair, détailler le chapeau en petits morceaux. Si la chair vous paraît trop seche ou dure, finir la cuisson à la vapeur ou à l’étouffée : cette opération permettra de bien l’hydrater. Au final, la pointe d’un couteau doit s’y enfoncer comme dans du beurre. Faire chauffer la moitié du lait et réduire le tout en purée, à la fourchette (ou pas), en incorporant petit à petit le lait.

Dans une petite casserole, délayer la fécule et le reste du lait, cuire à feu moyen quelques minutes jusqu’à ce que le mélange épaississe. Mélanger la crème de fécule, la purée de courge, et le parmesan. Assaisonner de sel et poivre, et de noix de muscade. Verser dans votre courge et recouvrir de l’émietté. Décorer de quelques cerneaux de noix enduits d’huile (pour pas qu’ils brûlent) et mettre au four environ 30 minutes à 180°C.

C’est bon pour le moral : servir bien chaud, une fois que tout le monde est à table, prêt à vous acclamer.

Fan de crumbles ?
Visez un peu ceux-ci :
– en version salée, Crumble de tomates, oignons caramélisés et thym
– en version sucrée, Crumble pommes-gingembre et noisettes

Et pour faites le plein de recettes de courges chez nos talentueuses blogueuses:
biscottis au potimarron de Clea
magnifique tarte salée à la butternut de Gourmandiseries
– ou encore un clafoutis à la butternut chez Clem

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