Il y a des signes qui ne trompent pas. Les soirées se rafraîchissent, la lumière se teinte d’orangé, les courges s’arrondissent. Sans parler de la pluie qui, après 2 mois d’absence, fait son grand retour. Et voilà que l’automne s’installe aussi dans l’estomac : après des semaines de repas froids, surgit soudain l’envie d’un plat longuement mijoté tout bon tout chaud.
Et quoi de tel pour faire la transition qu’un ossobuco ? Un plat qui fleure bon le soleil et chante telle la cigale, la fin de l’été avec son nom mélodieux tout en « o »…
A vrai dire, je ne savais pas grand chose de ce plat avant de faire un tour chez Edda et son Ossobuco in bianco. La judicieuse utilisation de l’ail, l’os à moelle, la cuisson lente m’ont tout de suite plu. Puis la Gremolata, cette sauce à base d’anchois, de persil frais et de citron, a fini de me séduire. Et puisque nous sommes en fin d’été, j’ai composé avec les fruits et légumes auxquels il faudrait bientôt renoncer : la tomate et le fenouil. On aura tout le temps ensuite de s’occuper de la carotte et du céleri…
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2 réponses à L’Ossobuco