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Archives de l’auteur : Mathilda
Printemps, acte II : la folie des cerisiers en fleur | Sakura mochi

Comme chacun le sait, l’arrivée du printemps est accueillie au Japon avec une grande ferveur, qui se cristallise autour des sakuras. A l’instar de ces fameux cerisiers ornementaux, le pays se couvre alors de fleurs, dans tous les sens du terme. Symboles du caractère éphémère des choses, leur célébration revêt cette année pour les raisons que l’on imagine, une importance toute particulière… Les cerisiers et autres curiosités du cimetière d’Aoyama… Sakura : faire la fête sous les cerisiers Le fleurissement, ayant concrètement lieu à la fin mars, commence dès février … Continuer la lecture
Le 14 mars, c’est Valentin qui régale | Truffes au chocolat blanc, kinako et thé matcha

Aujourd’hui, un mois après la Saint-Valentin, c’est le jour où ceux qui ont reçu des chocolats ripostent en offrant des cadeaux encore plus beaux. On l’appelle ici White day – soit phonétiquement ho-wai-to-dé – ou encore Arigato no hi, journée du merci. Sur une idée commercialement géniale, et aussi très japonaise, il s’agit de retourner les faveurs reçues en surenchérissant avec des dons d’une qualité encore supérieure. Une aubaine pour les magasins, dans cette période de creux qu’est la fin de l’hiver, qui surfent sur l’occasion pour booster leurs ventes, avec … Continuer la lecture
Ume-matsuri : printemps, premier acte | Crème d’umeboshi

Dans cette mise en scène si bien réglée qu’est l’arrivée du printemps au Japon, l’ume-matsuri figure, après Setsubun puis Hina-Matsuri, comme l’ultime étape avant l’apothéose du fleurissement des cerisiers. L’occasion de goûter un nouveau type de saké, l’amazaké, et pour ceux qui sont à Tokyo, d’aller se promener du côté du Tenjin, près du parc Ueno. L’ume matsuri : avant le fruit, la fleur L’ume, est un petit abricot japonais que l’on affilie par erreur en français comme anglais à la prune ou plum. Son arbre est le premier à … Continuer la lecture
Le tsunami, presque 1 an… Miso-shiru

Dans 3 jours, ce sera le premier anniversaire du tremblement de terre, à l’origine du terrible tsunami qui a causé 19 000 morts au Japon. J’y suis arrivée trois semaines plus tard, alors que le pays était cette fois-ci plongé en pleine crise nucléaire, et vis depuis le quotidien tokyoïte de l’après 11 mars. Calfeutrée dans ma situation d’expat’, je ne saurais en aucun cas juger de ce drame si intime, qui a frappé le peuple japonais sur sa propre terre, sa propre mer. En toute illégitimité, je ne peux … Continuer la lecture
Hina-matsuri : une fête pour (nous) les pêches

Aujourd’hui 3 mars, c’est Hina-matsuri, célébré chaque année en l’honneur des petites filles, que l’on associent à la pêche dite momo. Littéralement « fête des poupées« , il s’agit d’une fête très ancienne, à la différence de la Saint-Valentin, dédiée à protéger les petites filles des oni, démons. Attestée dès l’ère Heian (794-1185), c’est à l’ère Edo qu’un rituel très précis, tel qu’on le pratique encore aujourd’hui, s’établit. Quelques jours avant le 3 mars, on expose sur une sorte estrade tapissée de rouge, 15 hina-ningyo, poupées représentant la cour impériale (illustration ci-dessous). … Continuer la lecture
Cuisine tout terrain : financiers au beurre ou à l’huile | Financier cacao gingembre

Hier à Tokyo, nous avons essuyé une splendide tempête de neige. Comme souvent dans cette ville, le vent était de la partie, et faisait virevolter des paquets de flocons. D’une taille minuscule au petit matin, indice de grand froid, ils se sont étoffés au fil des heures, pour former l’après-midi, comme de gros poix de feutre. Au beau milieu de la tourmente, la Tokyo Tower, d’habitude si pimpante, avait l’air bien pâle, tandis qu’autour, le paysage se dissolvait dans une opacité poudreuse. Aussi systématique qu’un exercice de mathématique, avec la … Continuer la lecture
Negimiso ou pâte poireau-miso

L’association poireau et miso, cela fait quelques temps déjà que je vous en tartine les oreilles. J’ose toutefois espérer qu’elle n’en sort pas (encore). Même, je me plaît à croire que certains en sont devenus comme moi adeptes, en essayant cette tarte là, ou bien ce chausson-ci. Dans l’histoire de cette addiction, j’aurai logiquement dû commencer par le negimiso, basique de la cuisine quotidienne japonaise. Il s’agit d’une pâte prête en deux coups de cuillère à pot (de miso hu hu), que l’on utilise pour accommoder toutes sortes de plats. … Continuer la lecture
Buta no shogayaki, porc à la pomme

Qui l’eut cru ? La réponse est pourtant oui, induBUTAblement ! Une considération très éloignée de l’image que l’on se fait habituellement de la cuisine japonaise, comme l’évoquait Ariane, pas plus tard qu’avant hier. Et pourtant bien réelle : explorons donc cette face longtemps inavouée du goût nippon, avant de s’attabler autour d’un grand classique au buta (porc) : le « buta no shogayaki« . Autant planter le décor tout de suite : le Japon constitue aujourd’hui le neuvième plus grand marché mondial de niku (viande) fraîche*. Une pratique qui ne coule … Continuer la lecture
« shiro goma pulin », crème au sésame et mortier japonais

Au Japon, le sésame « goma » est tellement apprécié qu’il possède son mortier attitré, dont l’intérieur est parcouru de fines striures pour agripper le grain (photo ci-dessous). Un objet à se procurer absolument lors d’un séjour au Japon, on le trouve très facilement dans n’importe quel magasin d’ustensile cuisine, y compris les 100 yen store, d’où provient le mien. Rare sont les journées où je ne m’en sers pas, pour fabriquer par exemple du gomasio express : faites torréfier 2 cuillères à soupe sésame, puis moudre avec 1/2 cuillère à café … Continuer la lecture
Croquettes aux haricots secs et gingembre, transformez vos légumineuses en bons steaks !

Une cuisine d’azukis pas très orthodoxe mais bonne, ça oui ! Les Japonais utilisent les légumineuses d’une manière bien plus créative que la nôtre. Prenez par exemple les azukis : on les trouve comme chez nous en version salée, mais aussi et surtout en version sucrée, le plus souvent sous forme de la fameuse pâte ou « anko« , qui fourre les mochis et autres délicatesses nippones. Question terminologie, selon la légendaire mais non pas mythique précision japonaise, on distingue 4 types de préparations : le « tsubuan« , dont les azukis sont laissés … Continuer la lecture
