Dans le genre Cuisine nomade, ce chausson est une vraie aubaine : la pâte, composée d’ingrédients basiques, prend pour tout et pour tout 5 minutes à réaliser, avec au final une forme des plus ludiques. Ensuite, il suffit de fourrer ces chaussons avec les ingrédients de son choix. Ici, j’ai choisi l’alliance poireaux et miso, un classique au Japon, qui mériterait d’être davantage connu dans le monde.
Le miso est une pâte de fève de soja fermentée, au fort potentiel culinaire : en savoir davantage ici. Attention au dosage : le miso est très salé, il faut faire attention à ne pas en mettre trop, ne pas hésiter à goûter en cours de préparation. On aura d’autant plus raison de l’adopter, sachant que l’on se met à le fabriquer un peu partout, comme c’est le cas en France de la marque Danival. Ici, il apporte goût et onctuosité, rendant superflu tout ajout de crème ou beurre, pour un plat simple, sain et gourmand.
Si vous êtes sans balance, utilisez comme mesure un contenant de 20cl type pot moutarde.
Chaussons poireaux et miso
Pour 2 chaussons individuels
– 80g de farine (3/4 d’une mesure)
– 1 cuillère à soupe d’huile (2cl)
– 3cl d’eau
– pincée de sel
– 2 petits poireaux
– 1 cuillère à soupe rase de miso pâle (voir comment choisir son miso)
– 5cl de vin blanc (ou vinaigre doux type de cidre ou de riz)
Pour dorer : un peu de jus de citron ou un jaune d’œuf.
Dans une jatte, mélanger farine et sel, verser l’huile et l’eau, mélanger et former une boule. Laisser reposer une demi heure. Pendant ce temps, laver les poireaux, éliminer les parties trop dures et les émincer finement. Les faire suer quelques minutes sur feu vif dans un peu d’huile, puis déglacer au vin blanc. Baisser le feu, couvrir et laisser mijoter une vingtaine de minutes, le liquide doit avoir été absorbé. Hors du feu, mélanger au miso. Préchauffer le four à 180°C. Diviser la pâte en 2 portions, et étaler chaque en rond. Disposer au centre la 1/2 de la farce au poireaux, mouiller les bord avec un peu d’eau et plier en demi lune en repliant puis pinçant les bords pour fermer les chaussons. Enduire d’un peu de citron (ce que j’ai fait) ou de jaune d’oeuf (ça dore mieux, mais il vous reste après un blanc sur les bras). Puis enfourner une vingtaine de minutes.
Déguster avec une salade de chou blanc finement émincé.
Fans de miso ? Consultez donc ces autres recettes :
– Poulet rôti au miso, un de mes grands classiques.
– Maki de kombus et saumon mariné au miso, raffiné et subtil.
– Bouchées de carotte laquées au miso, de vrais bonbons salés.
9 réponses à Chaussons poireaux et miso, cuisine nomade