Daifuku mochi aux noix

Qu’est ce que la beauté ? L’une des raisons pour lesquelles je suis tombée raide dingue amoureuse du Japon, c’est la perception qu’on y a du beau, et qui se trouve précisément à l’opposé du beau occidental. Avec les temples grecs, la renaissance, les jardins de Lenotre, nous avons appris que le beau est parfait, symétrique, presque abstrait. Au Japon toutefois, le beau s’incarne dans un bol patiné par le temps, l’irrégulière simplicité d’un rocher, où la beauté éphémère d’une pluie de pétales de fleur. Et ce qui se chuchote là, me touche infiniment plus que la perfection occidentale. C’est une beauté qui fait la part belle au défaut, à l’asymétrie, à l’éphémère : à la vie en somme. Ce beau là est tellement plus humain, tellement plus doux, plus tendre. Nous aurions tellement intérêt à davantage lui donner crédit dans notre quotidien !

Voici la recette d’un daifuku mochi dont les cerneaux de noix incorporés dans l’enveloppe leur donne un aspect encore plus imparfaits. Je leur trouve un air de crapaud, créature qui est loin d’évoquer la beauté dans notre culture, et que personnellement j’ai toujours trouvé magnifique. Et je ne sais pas si vous avez déjà regardé un crapaud dans les yeux, mais leur iris est sublime. Pour le coeur, tu as deux options : soit l’anko, cette crème d’azukis sucrée incontournable au Japon, soit un brownie, la recette de ton choix (mais si tu n’en as pas je te conseille celle-là à la courgette).

Pour agrandir la recette, tu peux cliquer dessus. Si tu as envie de réagir, si tu as des questions, je t’invite à venir les poser sur la publi dédiée de mon compte instagram.

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