Les fêtes sont l’occasion de réjouissances mais pour beaucoup d’entre nous, elles font aussi remonter des émotions inconfortables. En se retrouvant en famille, autour de cadeaux, on est inconsciemment invité à rejouer la partition de notre enfance. Et évidemment, ce sont rarement dans nos souvenirs préférés que nous replongeons. Ainsi, la période de Noël, réveille des blessures que nous pensions cicatrisées, et ravive des conflits que nous croyions enterrés.
Pour ces raisons, le réveillon de Noël a toujours été compliqué dans ma famille. Nous vivions la période, partagés entre l’euphorie de nous retrouver, et une grande tension, avec la peur que tout explose. Or, il y avait une chose qui, depuis toute petite, m’enchantait dans cette période : c’était la préparation de la bûche de Noël. Ce gâteau était pour moi le summum du réconfort, avec son biscuit roulé bien moelleux et sa généreuse crème au beurre. Mais comme j’étais petite et inexpérimentée, chaque année, je ratais ma bûche. Comme cette fois par exemple où j’avais trop fait chauffer ma crème au beurre et où nous nous étions retrouvés avec des morceaux de blanc d’œuf coagulés >o<. Les années passèrent, et ma bûche râtée est devenue une tradition. Chaque année, je dois trouver un moyen de la rater.
Voici pour la perpétuer, une fausse bûche ou bûche palimpseste, qui imite une imitation de bûche. Avec une pâte à mochi que l’on vient rouler autour d’un mélange d’amande et de sucre parfumé aux zestes de clémentine.
Pour agrandir la recette, tu peux cliquer dessus. Si tu as envie de réagir, si tu as des questions, je t’invite à venir les poser sur la publi dédiée de mon compte instagram.