Croque monsieur aux pissenlits

Find english recipe at the end of this article :)

Le début du printemps se résume tout entier dans ces fleurs solaires qui marquent le retour de la lumière. Le pissenlit fournit entres autres une parfaite illustration de l’adage « la nature fait bien les choses » car son apparition sur la moindre parcelle verte concorde pile avec le moment où notre corps a besoin de jeûner, ou se détoxifier, pour parler branché.

En effet le pissenlit constitue l’aliment purificateur par excellence. Comme le dit Passeport santé il est un « puissant tonique, nettoyeur du sang, stimulant de la sécrétion biliaire, capable de réveiller tout organisme qu’une alimentation riche et le manque d’exercice ont rendu paresseux », eh ouai.

Le goût du pissenlit évoque la suave amertume de l’endive. Il fait partie de ces aliments-cochons (mais que vas-tu t’imaginer là ?) où tout est bon, sauf peut-être la tige (et encore, je suis sûre qu’on peut lui trouver un usage : des idées ?). Ses feuilles en forme de flèches sont délicieuses en salade mélangées à d’autres pousses. Attention toutefois de les cueillir lorsqu’elles sont petites et d’un vert bien tendre, autrement elles seront terriblement amères.

Ses fleurs quant à elles, apportent en supplément une note de pollen, qui rend l’association avec le miel particulièrement intéressante. Pour les préparer, je les émince finement et les intègre dans mes salades composées, ou bien j’en fait des croque-monsieur très délicieux.

Chèvre+pissenlit+miel+cheddar = acidulé-amertume-sucré-douceur = Miam.

En son honneur, je t’ai concocté une petite recette hautement illustrée. Pour agrandir la recette, clique dessus, puis pour l’agrandir clique droit. Le pain pita peut être remplacé par deux tranches de pain de mie, si possible bio & complet.

To enlarge recipe, click on it, then click right to print it… and enjoy !

Dandelion croque monsieur recipe

16 commentaires

L’alimentation de bébé à partir de 8 mois

Après les débuts de la diversification alimentaire de bébé, la suite.

J’ai bien attendu avant de te proposer ce nouveau billet. Avec ma moussaillone, nous avons fait le plein de purées trop mixées, pas assez, trop coulantes, trop compactes. Et bien entendu nous (enfin surtout elle) avons peaufiné le catapultage de purée jusqu’à en faire un art. A bas le concept dépassé de toiles, nous c’est directement les cimaises que nous peignons, et puis les meubles, les habits, les livres,…

Niveau logistique :
De 8 à 12 mois, bébé va vouloir de plus en plus mettre la main à la pâte. Plutôt que de l’en empêcher et de transformer les séance repas en cauchemar, tu peux prévoir la logistique en conséquence :
– une portion de toile cirée à mettre sous la chaise de bébé
– une blouse imperméable (celle d’Ikea dans une matière qui ne se casse pas et sèche vite sont top) si tu ne veux pas finir fâchée à tous les coups. Et pour toi, un bon tablier. Si si.
– un plateau-repas-prêt-à-tout : avec la nourriture et l’eau, mais aussi quelques cuillères de rechange car bébé adore les balancer, ainsi qu’une voire deux éponges, et aussi un mouchoir.
– Dispose à portée de bébé un biberon d’eau, pour qu’il s’habitue à le manipuler et finisse par boire tout seul.
– des couverts et récipients en plastiques : pour parer les lancers de cuillères et autres vols d’objets. J’aime bien utiliser des cuillères en métal, car personnellement je préfère largement cette matière en bouche, mais probablement que bébé s’en fiche pas mal. En revanche j’opte pour du plastique lorsque bébé a mal aux dents, afin qu’il ne s’irrite pas davantage les gencives.

Niveau recettes :
fini le mixeur : à partir de 8 mois, on introduit des aliments en morceaux dans l’alimentation de bébé. La fourchette devient l’outil incontournable pour de la confection de purées d’abord un peu plus compacte, puis de plus en plus grumeleuse.
– on y va  progressivement, avec des pomme de terre écrasées, puis on évolue vers des graines de couscous bien cuites, des lentilles écrasées, de petites pâtes comme celles en forme d’alphabet que l’on mélange à des purées de légumes.
– là encore, les petits pots tout faits peuvent te servir de référent pour savoir quel taille de morceaux introduire.
– pour les aliments, là tu peux te lâcher et proposer à bébé des légumineuses (lentilles, pois cassés, pois-chiches, c’est top pour le transit!) et tout plein de céréales : riz, blé, mais aussi maïs, millet, quinoa,…
– on introduit viande, poissons et oeuf très progressivement : pas plus de 20g par repas, soit l’équivalent de 3 cuillères à café. Et seulement au déjeuner : le soir, c’est purées de légumes tout court.
– ma recette express quand j’ai pas eu le temps : je verse un verre de lait dans une casserole, je fais chauffer et lorsque le lait frémit je saupoudre l’équivalent de 3 cuillères à soupe de polenta (ou semoule de maïs) , j’ajoute 1/2 cuillère à soupe d’huile, 1 cuillère à soupe de concentré de tomate bio, et je laisse épaissie 3 minutes. C’est prêt !

A titre info, voici le menu type de bébé de 8 à 12 mois conseillé par les pédiatres :

Petit-déjeuner : biberon de 240ml d’eau + lait 2ème âge
Déjeuner : purée (avec légumes + féculents + 20g viande, poisson ou oeuf + 1 cuil. à café huile ou beurre), 1 compote de fruits, de l’eau.
goûter : biberon de 240ml de lait
dîner : purée (légumes + féculents + 1 cuil. à café huile ou beurre), 1 yaourt, éventuellement 1 compote.

A savoir, que les différents aliments peuvent s’échanger en fonction des préférence de ton petit bout. Ma moussaillone par exemple, refuse sa compote après le déjeuner, mais l’accepte au goûter. Du coup, je lui donne un yaourt au déjeuner et je finis le dîner par un biberon…

Et s’il ne veut plus du lait en biberon ? Il est important de garder l’équivalent de 16 cuillères de lait en poudre 2e âge, qui apporte notamment plus de fer que le lait normal. Mais tu peux l’intégrer dans des bouillies : dissoudre 10g de fécule d’arrow-root (ou fécule de maïs) avec 21cl de lait de suite (soit 200ml + 7 cuillères de poudre), ajouter deux gouttes d’essence de vanille et mélanger jusqu’à ce que la préparation s’épaississe. Servir tiède ou froid, selon les préférences de bébé.

Et pour finir, voici deux recettes de purées du déjeuner qui changeront de l’habituel pomme de terre-brocoli-saumon, & du sempiternel poulet-courgette-riz. N’hésites pas à partager dans les commentaires ton expérience et tes trouvailles pour faire manger bébé !

6 commentaires

Bento de printemps débutant

Bon. On aurait pu faire mieux comme première journée de printemps. Car mis à part la région Rhônes-Alpes aujourd’hui (bande de veinards !), c’est plutôt bourrasques & gouttes de pluie que pétales de fleur & brise légère. Et moi du coup, j’ai vraiment l’air d’une gourde à te proposer aujourd’hui un bento à déguster dehors…

Mais après tout, il y a peu de chance que tu te lances aujourd’hui même dans sa préparation (bien que pour un bento, j’ai veillé à ce qu’elle ne prenne pas beaucoup de temps).

Le curcuma frais se présente sous la forme de petites racines qui ressemblent au gingembre, mais plus petites & avec une chair orange vif. J’ai trouvé le mien chez les Frères Tang place d’Italie, mais tu peux tout aussi bien le croiser sur l’étal d’un marché ou chez ton primeur de haut-vol. Quand on le râpe, il dégage un parfum très frais, qui évoque le basilic. En bouche, il garde cette fraîcheur, sans être piquant comme le gingembre. Si tu n’en trouves pas, tu peux le remplacer par du curcuma en poudre, à raison d’1/4 de cuillère à café.

Le seitan est un steak végétal à base de gluten de blé. Quand on le fait griller, il a un bon petit goût carné : je t’en reparle plus en détail dans pas longtemps. On le trouve tout fait dans les magasins type bio au rayon frais, j’aime particulièrement celui fabriqué par Soy. Ceux qui y sont allergique peuvent le remplacer dans cette recette par du tofu ferme, ce sera bon aussi.

Je n’ai pas prévu de note sucrée pour la fin : mais je te conseille ces daifukus du printemps, ou encore ceux-là à la pistache & fleur d’oranger.

Tu peux enfin fabriquer ta mayonnaise maison, et même de la mayonnaise végétale maison, un vrai tour de magie.

Que le printemps commence !

 

14 commentaires

Soupe fraîche petits-pois, coco & grenade

Avec ce magnifique mois de mars, monte l’envie de fraîcheur, de couleurs acidulées, de textures croquantes. Dans le genre, la soupe n’est pas vraiment le premier plat auquel on pense. Et pourtant…

C’est là sans compter le concept « croûton », qui propose de parsemer la surface de ta soupe de toutes sortes d’ingrédients : du pain grillé, mais aussi de petits légumes croquants, des graines germées, des morceaux de fruits frais… Cette recette-ci utilise des petits-pois juste blanchis, et des graines de grenade qui apporte à l’ensemble douceur & peps.

L’occasion aussi de te parler du réjouissant festival Amoureusement Soupe, pour lequel j’ai réalisé cette recette. A l’automne, il créé l’événement en regroupant bloggeurs et autres toqués de cuisine venus proposer leur recette toute personnelle de soupe au grand public.

J’espère pouvoir y participer l’année prochaine : tu viendras goûter ma soupe ? D’ailleurs, quelle est ta soupe préférée à toi ?

Pour agrandir la recette, clique dessus, pour l’imprimer, clique droit.

 

13 commentaires

Le verre d’eau tiède

Ceci estLA réseaulution détox à prendre.

Pas froide, ni brûlante, juste tiède : au saut du lit, bois de l’eau tiède avant de prendre ta douche et de t’habiller. Si possible une demi-heure avant de petit-déjeuner.

Le verre d’eau tiède le matin à jeûn est pour l’organisme ce qu’un réveil avec des gazouillis d’oiseaux est pour nous. Il active délicatement notre organisme, permet à nos petites cellules de se purifier, nous réhydrate de l’intérieur. Et tant qu’à faire, étends cette habitude au déjeuner – allez, au moins pour le mois de mars ! – en remplaçant le café final par une tasse d’eau tiède, agrémenté si tu préfères d’un demi-citron pressé.

Fais le test : au bout d’une semaine tu te sentiras déjà moins fatigué(e), plus frais/fraîche, pleinement disponible pour savourer ce printemps tout précoce !

6 commentaires

Chips de Kale

Le kale, depuis le temps qu’on en parle, il fallait bien que je m’y mette. Aux Etats-Unis, où les gens en sont complètement dingues, le kale est partout : en chips mais aussi en pestos, tartes, lasagnes, smoothies…

Alors forcément, il fallait que j’y goûte. Mais je t’avoue que j’y suis d’abord allée à reculons. Par fidélité à toutes ces savoureuses variétés de choux déjà présents sur nos étals. Par snobisme aussi : on était déjà trop nombreux sur l’affaire. Et enfin par crainte d’être déçue : un peu comme ces films plébiscités par la critique, j’avais entendu trop de bien du kale et j’avais peur au final de rester sur ma faim.

En fait, la principale difficulté a été de le trouver : j’en profite pour remercier tous ceux et celles qui ont répondu à ma requête sur Facebook ! C’est finalement directement à Rungis que je l’ai dégoté : peut faire mieux en terme de simplicité…

Ensuite, à préparer c’est super facile : à la différence des autres choux, ses feuilles sont assez fines et cuisent rapidement voire se mangent crues. Je l’ai trouvé intéressant pour son goût très poivré qui se marie particulièrement bien avec le citron, le fromage de chèvre ou encore la betterave qui apporte sa note sucrée (sans compter que visuellement le mariage kale+betterave est sublime).

Mais c’est sous sa forme de chips, que le kale m’a véritablement soufflée.

En matière de croustillant, nos traditionnelles chips peuvent aller se rhabiller. Et en matière de diététique, elles peuvent carrément enfiler la combinaison : car le kale est à la fois très pauvre en calories et très riche en aliments divers et variés : antioxydants, fer, vitamines,… chacun peut y faire son marché !

Attention à leur cuisson : la feuille de kale brûle vite.

Pour agrandir la recette, clique dessus, pour l’imprimer, clique droit.

 

6 commentaires

L’agenda des Jardins de Cocagne

Soupe aux mille et une vertus, illustration de Marie Delafon

Mieux vaut tard que jamais… Si comme moi tu restes attachée durablement/déraisonnablement attachée à l’agenda papier. Que tu l’aimes particulièrement avec un fil marque-page et de jolies illustrations, celui que propose Les Jardins de Cocagne est pour toi.

Ou comment rendre le temps gourmand… Les Jardins de Cocagne sont une association à but non lucratif regroupant des jardins maraîchers biologiques à vocation d’insertion sociale et professionnelle : vois ici leur site. A ce but louable s’ajoute l’exceptionnelle qualité de l’ouvrage dont chaque double page propose une recette de chef étoilé : au total 52 recette signées de Michel Bras, Olivier Roellinger, Pierre Gagnaire, Anne-Sophie Pic, Kazuo Takagi, ou encore Alain Passard…

Autant te dire que c’est bien plus qu’un agenda, mais un véritable livre de haute cuisine ! Chaque recette reflète la saison et fait la part belle aux fruits et légumes dans un esprit très contemporain : navets primeurs caramélisés, fanes étuvées parfumées de noisettes (Frédéric Simonon), carpaccio d’agrumes sur pain d’épices, glace à la bière de Noël (Marc Haeberlin), chou-fleur façon meunière piqué au thym (Alain Passard),… On en finit plus de saliver.

Enfin, chaque plat est illustré de splendides aquarelles signées Marie Delafon. Bravo à elle, ainsi qu’à Joyce Briand, qui a coordonné ce petit bijou du quotidien.

Pour en avoir un apercu : clique ici.
Pour  le commander : clique ici.

2 commentaires

Pleurotes & crème au wasabi

En ce mercredi des cendres, retournons humblement à la terre et dégustons l’un de ses plus surprenants et délicieux produits : des champignons.

Mais pas n’importe lesquels : j’ai nommé les pleurotes. Pour Noël j’avais reçu en effet ce drôle de cadeau : une boîte à champignons. Tu connais ? Il s’agit d’un kit de pleurotes à faire pousser chez soi. N’ayant pas trop d’idée au sujet des pleurotes et déjà pas mal de projets sur le feu, j’ai laissé passer quelques temps avant de m’y intéresser.

Et voilà qu’un jour, alors que l’homme me parlait de sa salade de champignons au curry du déjeuner, ça a fait **tilt**.

Wasabi.

On va les associer à du wasabi.

A toute hâte, j’ouvre le paquet et je pschitt généreusement l’intérieur d’eau, comme indiqué.

Bon, il m’aura tout de même fallu attendre 1 mois avant de les avoir, ces sacrés pleurotes ! (Non, je n’ai pas fait de faute d’orthographe, car on dit un pleurote ;) Mais quelques semaines + pas mal d’émerveillement à voir les petites bêtes évoluer, j’ai enfin pu y goûter : la douceur boisée des pleurotes s’encanaille des notes piquantes du wasabi et acidulées du citron, le tout fourni une entrée simple et originale !

Cette crème au wasabi convient tout à fait aussi à une salade de champignons de Paris crus, finement émincés. Pour accéder à la recette, clique dessus. Puis pour l’imprimer, clique droit.

Laisser un commentaire

Pop mochis glacés au citron

Il y a des jours je me demande si je ne suis pas totalement givrée.

Il y a quelques mois, on m’a contactée pour un concours d’incroyables gâteaux lancé par Brossard. L’idée était de cuisiner à partir de gâteaux industriels, à la manière du défi que vient justement de proposer Topchef lors du dernier épisode (n°5), et qui consistait à réaliser un plat gastronomique avec des aliments industriels. Ceux et celles qui ont un blog savent qu’on est très souvent sollicités pour ce type d’événement. Et il est rare que j’y participe, ayant déjà bien suffisamment à faire avec la foule de recettes & aliments qui attendent d’être testés.

Toutefois, l’idée a continué de cheminer dans ma tête. Au début, elle ne me plaisait pas trop, en tant qu’adepte de la cuisine maison. Puis je me suis dit que pour ceux et celles qui manquaient cruellement de temps, c’était pas si idiot. D’autant que transformer ainsi des gâteaux industriels, permettait entres autres d’ajuster les proportions de sucre – ils sont toujours trop sucrés à mon goût – et d’aller vers des formes plus originales.

Je te fais grâce des péripéties par lesquelles je suis passée pour arriver à ce dessert pour le moins improbable. En résumé voici la formule du cheminement :
cake au citron Brossard (au goût franchement très sympa et sans huile de palme) + pop cake + mochi glacé  pop-mochis glacés citronnés, au goût à la fois doux et acidulé.

Bon j’avoue qu’au final, ces petites bêtes là demandent quand même pas mal de temps à confectionner ! Chassez le naturel…

Pour plus d’info sur le concours des Incroyables Gâteaux de Brossard (jusqu’au 30 avril 2014) : clique ici.
Question ingrédients : on trouve la fécule d’arrow-root en magasin type bio.

Pop-mochis glacés au citron
Pour 16 petits dômes

L’intérieur
– cake au citron Brossard de 285g
– 100g de fromage frais type Philadelphia
– 2cl jus de citron
– zeste d’1/2 citron bio
– 1 pincée de sel

L’enveloppe
– 160g fécule d’arrow-root
– 120g sucre blanc
– 16cl d’eau
– 4cl de jus de citron
– un peu de fécule de maïs
– un peu de colorant alimentaire jaune

Commencer par l’intérieur : couper le cake en gros morceaux, et le verser dans le bol d’un robot mixeur, et mixer quelques minutes. Ajouter le fromage frais, la pincée de sel, le jus & zeste de citron. Mixer jusqu’à obtenir une pâte homogène. Mouiller les mains et façonner 16 boules de la taille d’une grosse noix. Disposer sur un plat et mettre au congélateur une trentaine de minutes.

Pendant ce temps, réaliser l’enveloppe : mélanger sucre et arrow-root, ajouter l’eau, le jus de citron, mélanger. Ajouter le colorant pour obtenir la couleur désirée (chez moi une petite pincée a suffit). Verser le tout dans une casserole sur feu doux et laisser épaissir en remuant continuellement, à la manière d’une crème pâtissière. Lorsque le mélange se coagule (compter environ 15mi), continuer jusqu’à obtenir une consistance que les Japonais comparent à celui du lobe de l’oreille : moelleux, mais assez épais tout de même. Pour vérifier, prélever une petite portion de pâte en enduisant légèrement les mains de fécule, et aplatir entre les doigts : si la pâte se déchire, c’est qu’il faut continuer la cuisson.

Sur un plan de travail recouvert d’un peu de fécule, verser la pâte d’arrow et former une grosse boule. Diviser en 16 parts égales (avec un couteau, comme pour un gâteau). Sortir les boules de cake au citron du congélateur. Avec les mains enduites d’un peu de fécule, prendre un morceau de pâte et l’aplatir au creux de la paume en un disque régulier. Mettre au centre une boule de cake au citron au centre et refermer en pinçant les bords (pour la technique dessinée voir ici). Faire de même avec les autres. Mettre au congélateur et sortir une demi-heure avant dégustation.

Totalement givrant !

 

4 commentaires

Du tofu qui a du goût

…toi aussi tu as longtemps louché sur ces blocs de tofu nature du rayon bio, avant de finalement te décider un beau jour, plein(e) de bonnes intentions. Et toi aussi tu as été terriblement déçu du résultat – il te reste même un bloc que tu ne te résous pas à manger ni à jeter.

Alors qu’ont-ils tous à porter le tofu aux nues ?

D’une part, il y a tofu et Tofu. Au Japon tout spécialement, il en existe de multiples sortes et textures, aux goûts tout aussi variés. On est donc loin du bloc de tofu « nature » que toi et moi trouvons dans nos magasins de proximité. D’autre part, il faut savoir que la cuisine du tofu, se situe à l’antipode de nos habitudes alimentaires. Nous Français et plus largement Occidentaux, nous avons l’habitude de choisir les aliments pour leur goût, tout le jeu de la préparation consistant à l’exacerber. Tandis qu’ici, il s’agit au contraire de donner du goût à une base neutre, qui fournit seulement un support, à la manière d’un peintre avec une toile vierge.

La marinade est la meilleure amie du tofu. Voici ma recette, simple et rapide, pour donner du goût au tofu de chez nous.

La liste des courses : un bloc de tofu, 2 càs d’une sauce soja de qualité, 1 càs de miel liquide, 1 dé de gingembre (8g). Pour agrandir la recette, clique dessus, puis pour l’imprimer clique droit.

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...
36 commentaires