Tarte à la noix

J’aime bien ces titres ambigus comme la « reine des tartes » ou encore « faire la courge » (note que je n’ai pas osé écrire « farcir sa courge » ou encore  « râper sa carotte »). Bref, ceci est vraiment une tarte à la noix, réalisée avec des noix toutes fraîchement tombées de noyers mayennais. Car oui, c’est aussi leur saison, bien que grâce à leur merveilleuse nature, ces fruits en forme de cerveau se conserve toute l’année.

Jouer les écureuils et faire ses réserves de noix est l’un de ces petits plaisirs simples qui te font entrevoir des bouts de paradis. C’est la fin d’un après-midi d’octobre, une lumière oblique dessine une auréole d’or aux arbres, illuminent les feuilles qui tombent doucement. Et toi au milieu de tout ça, à t’imprégner de ce moment par toutes les pores, à chercher vite vite vite un moyen de suspendre le temps.

Pour toi qui peut-être comme moi n’a pas encore trouvé l’interrupteur, faire ses réserves est une bonne manière de prolonger ce moment, voire de le transformer en quelque chose d’autrement délicieux. Mais attention d’avoir un endroit sec et relativement chaud où stocker ses noix, sans quoi elles pourriront au lieu de sécher en beauté. Chez moi, elles trônent dans mon salon, installées dans un cagot garni de quelques feuilles de papier journal. Pas top niveau gain de place, mais la vue de ces belles billes de bois est totalement réjouissante. Et pour ceux qui ne comprennent pas, tu dis que c’est une oeuvre d’art des années 80, qui a rejeté le mur pour le sol.

Pour réaliser cette tarte, il te faut une pâte sablée : vois ici une recette (la moitié suffira, tu pourras congeler l’autre pour une prochaine tarte). Note aussi que la crème de soja peut-être remplacée par de la crème liquide ordinaire. A servir accompagné d’une crème anglaise à la vanille, sinon comme le brownie c’est un peu séco séco en dessert.

Pour agrandir la recette, cliquer dessus. Pour l’imprimer, cliquer droit.

 

 

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Calendrier de saison

 

Bonjour à toi ! En ce lundi tout gris, nous avons deux choses à célébrer. D’une part, Cuisine en bandoulière a passé le cap des 500 mentions J’aime sur sa page Facebook. Si tu n’en es pas encore, sache que j’y délivre d’incroyables scoops sur l’actualité potagère, des dessins, et aussi des recettes bonus, à la photogénie moins prononcée mais rapides et efficaces. D’autre part, j’inaugure une nouvelle rubrique « Fait maison », où tu trouveras des objets à imprimer, comme par exemple des étiquettes, mes dessins à croquer, ainsi qu’une épicerie pour fabriquer maison ses condiments et autres.

En parlant d’objet à imprimer, voici un calendrier de saison à aimanter sur le frigidaire ou à mettre comme fond d’ordi. J’ai voulu qu’il tienne en une seule page, il n’est donc pas exhaustif. Il n’est pas totalement orthodoxe concernant les saisons : j’ai notamment intégré certains fruits exotiques car je suis moi même bien contente de déguster de temps au cœur de l’hiver (vois notamment ce moelleux d’orange !).

Je te suggère notamment dans la case « toute l’année » l’utilisation de fruits et champignons séchés : très faciles à utiliser, écologiques, ils apportent un goût incomparable. J’espère en tout cas que ce calendrier t’aidera à orienter tes achats. Consommer de saison, c’est non seulement éthique, mais aussi économique et surtout délicieux, car les fruits et légumes ne sont vraiment savoureux que pendant leur saison. Comme la tomate, qui est dure et acide en hiver : pour la remplacer, pense plutôt à la betterave comme dans ce sandwich d’hiver ! 

Il ne me reste plus qu’à te dire un grand merci de suivre Cuisine en bandoulière et aussi te demander un dernier petit effort en votant tous les jours jusqu’au 25 octobre pour le blog aux Golden Blogs Awards !

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Râpée de pommes au miel et…

Aujourd’hui, je te fais partager une micro découverte comme je les adore en cuisine. De celles qui te font redécouvrir un ingrédient et t’ouvre un tout nouveau champ de possibilités. Comme cuisiner un dessert au vinaigre.

Non non, ne grimace pas, je t’explique.

Commençons pas le début. Ceux qui ont des pommiers connaissent ce problème : quand l’automne arrive, que faire des kilos de pommes gâtées qui ne peuvent se conserver ? Voilà une question que chaque année je me pose à la même période lorsque je reviens d’un weekend dans les prés mayennais avec un sac plein de pommes cabossées.

Cette fois-ci n’a pas loupé. Après en avoir mis une partie de mes fruits dans ce délicieux chutney de pommes, j’ai réfléchi à un dessert rapide et original.

Du coup, je suis partie sur la manière la plus rapide d’assaisonner et attendrir la pomme, à savoir la râper crue, comme la carotte. Là, peut-être que tu fronces les sourcils et te dis que c’est pas très ragoûtant comme préparation. Mais c’est compter sans la verrine. Oui, celle-ci est totalement passée de mode – tu remarqueras que je n’ai même pas mis le mot dans l’intitulé de peur que tu rebrousses chemin dès l’énoncé. Mais moi je l’aime bien car elle permet de jouer avec plein de textures et de goûts différents, sans se prendre la tête niveau mise en forme.

Bref, j’ai râpé la pomme et comme je n’étais plus à cela près, j’ai ajouté du miel et du vinaigre de cidre pour la relever un peu. Choquée ou pas choquée ? On a l’habitude de consacrer exclusivement le citron aux desserts, mais moi je trouve que le vinaigre de cidre, doux et sucré, est un bien bon compagnon de la pomme. La raison provient peut-être du fait qu’il soit issu du même fruit, ou encore qu’il ajoute à la préparation sa note légèrement fermentée, que les partisans de l’umami notamment, ont découvert si importante dans l’alchimie des goûts ?

En résumé, c’est bon, c’est surprenant, c’est pas cher, c’est rapide ! Et là, je me dis que j’ai peut-être raté ma vocation de vendeuse sur les marchés ;).

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Courge teriyaki

Elles ont beau être courges, il ne faut pas les confondre. Au pays des courges, il y a en effet les variétés dont la chair se tient impeccablement, et celles qui se délitent. Des variétés comme le potimarron ou la kabocha qui font merveille juste sautées et assaisonnées d’un filet d’huile de noisette, et d’autres qu’il faut manipuler et assaisonner avec davantage de précaution, sous peine de se retrouver avec un amas farineux.

Cette recette s’adresse aux courges de la seconde catégorie, telle la courge muscade, le potiron ou la citrouille lorsqu’en les coupant, on trouve une chair un peu trop molle ou cassante. La sauce façon teryaki sucrée-salée avec une pointe acidulée transformera telle la fée de Cendrillon votre courge en carrosse. Le sésame ¨si bon¨ est en option.

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Aubergines rôties au miso

L’aubergine n’est pas un fruit facile à cuisiner. Car oui, tu la consommes comme un légume, mais il s’agit comme la tomate d’un fruit issu de la famille des Solanacées (voilà pour l’info à servir à table, attention toutefois de bien s’entraîner au préalable sur la prononciation « so-la-na-cées »;).

Je disais donc que l’aubergine et moi, on a pas toujours une relation de fleuve tranquille. Nous c’est plutôt esprit canoying, avec de belles séances de ratages : texture de carton ou inversement saturée d’huile en totale déliquescence, il nous est arrivé plein de mésaventures. Certes, très largement dues à mon approche quelque peu expérimentale de la cuisine.

Toutefois, il y a aussi eu quelques essais réussis, comme ces aubergines à la vapeur, ou encore cette tarte sans façon moussakaMais celle-ci est ma plus belle victoire : cuites au four dans leur marinade au miso, les aubergines sont fondantes mais pas déliquescentes, avec un goût rond et généreux, qu’apporte le miso. Pour cette recette-ci, j’ai utilisé du miso de riz fabriqué en France par Danival, une marque qui me plaît beaucoup pour son approche à la fois éthique et culottée de la nourriture.

Tout autre sujet : peut-être as-tu remarqué le retour de l’icône des Golden Blogs Awards dans la colonne de droite. Il s’agit d’une compétition visant à récompenser les meilleurs blogs de l’année. Si mon travail de cuisine et dessin te plaît, tu peux voter tous les jours jusqu’au 25 octobre en cliquant sur l’icône pour accéder à la page de vote. N’hésite pas non plus à « liker » la page facebook, où je publie mes billets, et aussi des recettes express en exclusivité.

Sois-en grandement remercié(e) !

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L’Ossobuco

 

Il y a des signes qui ne trompent pas. Les soirées se rafraîchissent, la lumière se teinte d’orangé, les courges s’arrondissent. Sans parler de la pluie qui, après 2 mois d’absence, fait son grand retour. Et voilà que l’automne s’installe aussi dans l’estomac : après des semaines de repas froids, surgit soudain l’envie d’un plat longuement mijoté tout bon tout chaud.

Et quoi de tel pour faire la transition qu’un ossobuco ? Un plat qui fleure bon le soleil et chante telle la cigale, la fin de l’été avec son nom mélodieux tout en « o »…

A vrai dire, je ne savais pas grand chose de ce plat avant de faire un tour chez Edda et son Ossobuco in bianco. La judicieuse utilisation de l’ail, l’os à moelle, la cuisson lente m’ont tout de suite plu. Puis la Gremolata, cette sauce à base d’anchois, de persil frais et de citron, a fini de me séduire. Et puisque nous sommes en fin d’été, j’ai composé avec les fruits et légumes auxquels il faudrait bientôt renoncer : la tomate et le fenouil. On aura tout le temps ensuite de s’occuper de la carotte et du céleri…

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Il y en a d’autres dans mon cas ?

Ça y est, nous avons changé de saison. La fraîcheur s’installe, les soirées raccourcissent… Avec elles, j’ai soudain eu envie de ballades sous la pluie, de gros bols de soupe et de soirées tranquilles à bouquiner et se coucher tôt.

Et aussi de bon petits plats orangés. Petite sélection : 

Pour un menu délicieusement détox, penser à cette salade pomme-carotte, cette tartinade tofu-miso-thon ou encore ces carottes laquées au miso.

Pour s’assumer en bonne courge, commencer par ce crumble de potimarron, poursuivre sur des gnocchis à la courge, et en dessert déguster ce cheesecake au potimarron.

Enfin, pour se régaler d’une soirée pluvieuse, préparer dans ce hachis parmentier carotte-tofu plein d’éthique, ou  encore plonger dans ces lasagnes amandes-épinards-saumon, ou sinon chausser ces chaussons au poireau et miso !

A très vite pour dire au-revoir à l’été…

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Yummy, pour une cuisine graphique

Toi qui visites de temps en temps ce blog, tu sais combien ce dernier consacre l’alliance du dessin & de la cuisine. Entre photos gribouilléesanimationsplats croqués ou encore BD-recettes, j’en explore les innombrables possibilités en quête d’une cuisine toujours plus graphique.

Un dialogue qui m’amène parfois à touiller la ratatouille avec des pinceaux, ou inversement à tremper un manche de cuillère dans le pot d’encre… Le pire étant lorsque, absorbée par quelque dessin, je bois une grande gorgée d’eau pleine d’aquarelle… Indiscutablement. Là, j’avoue que ma cuisine est loin d’être savoureuse

Tout dernièrement, j’ai eu la chance de travailler pour Yummy, ce magazine hautement qualitatif animé par des blogueurs, sous la houlette de Carole d’Altergusto et de Mamina. Rendez-vous à la page 68 !

Pour le feuilleter en ligne, cliquer ici.

Pour le télécharger, cliquer ici.

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Etiquettes à imprimer

Pour toi qui t’es donné le mal de réaliser tes confitures maison. Qui t’es égratigné les doigts à cueillir des fruits, épluché les paumes à les nettoyer, ébouillanté les bras à les cuire. Toi qui t’es transformé en tête chercheuse de jolis pots, qui les as patiemment nettoyés, séchés, remplis, stérilisés et entreposés. Pour toi enfin qui désespère de trouver des étiquettes à la hauteur de ces petits trésors d’été dont tu te régaleras tout l’hiver durant.

Voici mon cadeau de fin d’été : une planche d’étiquettes telle que j’aurai rêvé en trouver, duplicable à l’infini et facile d’emploi. En échange, tu me diras laquelle tu préfères, c’est promis ?

PS : étiquettes à garder au chaud de sa cuisine, à destination aussi de tout ces pots remplis d’ingrédients potentiellement non identifiables…

1. Imprimer sur du papier ordinaire.

2. Annoter chaque étiquette de sa plus belle écriture avec le nom de la confiture, la date et une éventuelle dédicace. Ex : « Confiture de framboises pour ma gourmande Paulette, juillet 2013« .

2. Découper en suivant les lignes qui encadrent les étiquettes.

3. Coller sur le pot de verre bien nettoyé à l’aide du bâton de colle jaune des écoliers  type uhu : ainsi les étiquettes se détacheront sans laisser de vilaines traces pour les confitures de l’année prochaine.

(Pour agrandir la planche, cliquer dessus)

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Chutney au concombre

 

La rentrée, c’est un peu comme le chutney : d’un goût doux-amer, savant mélange d’excitation et d’amertume face à une nouvelle année qui commence. Et puis la rentrée, c’est aussi pile la période de faire du chutney avec la montagne de fruits (et légumes !) mis à notre disposition par Dame Nature.

En tout premier lieu, vois cette incontournable-immanquable recette de chutney à la pomme, mon absolu fétiche, que je confectionne pendant la saison froide avec mes pommes cabossées ou entamées. 

Toutefois, si tu es en quête d’une recette alternative pour écouler un trop plein de concombres ou encore faire mouche autour d’un plateau au fromage, ne cherches plus ! En fait ici, le concombre joue moins le rôle de condiment que de support d’épice. L’agar-agar est très important car il texturise le chutney qui serait autrement trop aqueux. A déguster avec un roquefort fondant ou un comté bien affiné.

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