Pour vos vacances, n’oubliez pas…

…d’en profiter avant tout !

Au final, c’est peut-être ça les vacances parfaites : plein de choses qu’on oublie, à commencer par les « bonnes » résolutions de nouvel an qui font les choux gras des magazines de tous temps. Cette sublime silhouette de star, fine droite comme un i et même un i majuscule avec des jambes longues et fines et aussi glabres (sans poil quoi).

Après tout, la ligne, nous on l’aime courbe comme la surface miroitante d’un bon bol de mayo (végé ou pas végé) ou même ondulée comme une glace à l’italienne ! Attention, c’est pas une raison non plus de s’empiffrer : sa faim, il faut la cajoler pour qu’elle soit de retour au prochain repas. Quelle tristesse sinon…

Sur ces hôtes considérations, je te souhaite de très bonnes vacances, on se retrouve en septembre pour tout plein d’aventures à croquer !

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Cocktail Vodka, pêche & perrier au sirop de lavande

…. un cocktail qui a la pêche ¨v¨

C’est bientôt les vacances, mais je ne vous quitterai pas avant de vous l’avoir dit en dessin, c’est promis !

Cocktail Votka, pêche & perrier au sirop de lavande
Pour 6 verres

Faire bouillir 50cl d’eau et 50g de sucre, ajouter 6 brins de lavandes en fleur, mélanger quelques minutes puis éteindre le feu et laisser refroidir. Avant de servir, mixer 3 pêches blanches avec le jus d’un demi citron. Réaliser le cocktail en versant un peu de sirop, de la votka, le perrier puis le velouté de pêche. Servir avec un brin de lavande dans chaque vert en guise de mélangeur. 

Chin !

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Abricots pochés à la verveine citronnée

Une recette toute en fraîcheur en cette période de chaleur… Pour moi, les fruits pochés ont le goût suranné des soirées d’été de nos arrières grand-mère. Lorsqu’il fallait consommer les fruits mûr mais que l’on n’avait pas le courage de faire de la grande cuisine ni de grands festins.

Il s’agit d’une recette à la fois simple et raffinée, grâce à l’intervention hautement aromatique de la verveine citronnée. Une plante que chacun devrait avoir sous la main l’été en cas de farniente. Mais attention de ne pas la brusquer : je sais maintenant qu’il ne faut surtout pas tenter de la chauffer dans le sirop sous peine de perdre totalement sa saveur. En revanche, quand on la glisse dans le sirop refroidi, elle fait des merveilles…

Plus qu’à la dénicher et noter sur sa liste des résolutions d’été d’en acheter des graines, à planter dans son potager ou bien sur son balcon !

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Makis fraise et chèvre

 

Le sucré-salé, on adore ou on déteste. Faisant partie du premier groupe, j’ai longtemps pensé que la raison de ce désaveu provenait de palais peu affinés. Mais dernièrement, autour d’un filet mignon aux pêches partagé en délicieuse compagnie, j’ai découvert que c’était aussi le cas de certains que je considérait comme de vraies fines gueules.

Quand sur ma langue, je savoure l’alliance du chutney et du fromage, d’autres ne ressentent que gâchis et discordance. Qu’est-ce qui fait que l’on n’aime ou que l’on n’aime pas ? Est-ce une question d’éducation gustative ou plus simplement de « goûts », qui ne se discutent pas, comme les couleurs ?

J’attends avec impatience et une certaine crainte (et si elle n’aimait pas manger?!) le moment où je pourrai véritablement cuisiner pour ma petite moussaillone. En attendant, régalons-nous de ces makis-là !

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Mayonnaise magique sans oeuf

Que diriez-vous d’une petite mayo pour accompagner légumes et sandwich ? Cette mayonnaise végétale, c’est un véritable tour de force d’alchimie : en mélangeant des ingrédients liquides, on obtient une texture crémeuse et  compacte.  Cette magie tient au lait de soja : en le mélangeant avec un ingrédient acide, il caille et prend du corps.  C’est précisément se qui se passe quand tu fais du tofu soyeux maison. Ajoute à cela de l’huile, et tu auras une mayonnaise parfaite sans le moindre oeuf. Parfaitement bonne, y compris du point de vue des non-végés !

Recette inspirée de Chez Nunuch : j’ai enlevé la moutarde, remplacé le jus de citron par du vinaigre de cidre que j’aime tant, et ajouté du curcuma pour la saveur et la couleur.

Avec en bonus, une recette de coleslaw végétal, cette salade à la fois fraîche et gourmande si prisée de nos voisins British.

 

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Pop-daifuku à la cerise

Enfin de retour sur la route du goût ! Il aura tout de même fallu 3 bons mois pour accueillir ma petite moussaillone à bord, et surtout faire face à la tempête qui a suivi…

Pour inaugurer cette nouvelle odyssée, je t’invite à la découverte d’une famille de végétaux que l’on a peu l’habitude de voir dans l’assiette. Elles s’épanouissent au printemps et te réservent aux beaux jours un havre de fraîche pénombre. Elles sont à la portée de tous, y compris des citadins, et se déclinent en une infinie variété de formes.

Les feuilles : elles ornent ton décor quotidien, mais as-tu déjà pensé à les manger ? On connaît les feuilles de vignes que nos voisins de Grèce fourrent d’un mélange vinaigré de riz. Mais il existe encore bien d’autres. Au Japon, on consomme notamment les feuilles de chêne et bien entendu de cerisier, arbre fétiche s’il en est au pays du soleil levant.

On les prépare en saumure, un mélange d’eau et de sel,  qui permet d’attendrir la feuille, assure une bonne conservation et apporte à la dégustation une pointe de sel des plus savoureuse quand combinée à une préparation sucrée. Traditionnellement, elles enveloppent une certaine variété de daifukus, que l’on déguste au printemps : voir ici la recette des sakura mochis.

Mais moi, je me suis amusée à créer un autre type de dessert, à travers une recette de pop cake simplifiée.

POP CAKE + SAKURA DAIFUKU = le POP DAIFUKU est né !

Ci-dessous la recette des feuilles de cerisier. Un dernier conseil : la préparation des feuilles de cerisier est très simple, tout réside en fait dans leur choix : il faut sélectionner des feuilles bien tendres et d’une longueur approximative de 12-14cm.

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Neuf comme un oeuf

Cuisine en bandoulière dépose momentanément sa besace, le temps d’accueillir un ou une petit(e) moussaillon à bord. A très vite !

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Veggie Burger Battle – Beet burger

Parmi les grandes goûdances actuelles, il y a le fast-food revisité. Après des décennies de dénigrement, le hamburger est ainsi passé du statut de nourriture grungy, à celui d’accessoire dernier cri de la nouvelle cuisine. Ainsi, tandis que chez Top Chef, on demande aux candidats de le revisiter, les restos branchés ne sauraient plus regarder leur menu en face sans en proposer une version « maison ».

Non content de revisiter qualitativement Mr. Burger, certains restaurants poussent la démarche jusqu’à en proposer une version végétarienne voire même parfois végétale. Un comble, pour ce champion de la malbouffe. Un monde pour tous les explorateurs de nouveaux horizons gustatifs, qu’ils soient végétariens ou non. 

Aussi, quand Tombouctou du blog de Much More Than Sushi m’a proposé de travailler sur le sujet, je n’ai pas hésité une seule seconde. Et voilà comment je me suis retrouvée, vertement accompagnée d’Agnès d’Interprétations Culinaires et d’Ôna, de Foodway to Green Heaven, à déguster les (plus ou moins) savoureux green-burgers de la capitale… En voici le résultat : chacune s’est chargé de la critique d’un lieu, et l’on s’est accordée sur une note globale, transmise par notre mascotte, Super-Carotte :

Question palmarès, c’est l’incontournable Blend qui a été couronné roi du burger végé, suivi de près par Bioboa (critique ci-dessous), puis de BioBurger et de Bistro Burger. Personnellement, j’ajoute un point bonus à BioBurger, qui propose de décliner tous ses sandwichs en version végé, à un prix qui défie tous les autres.

1. Le veggie burger de Bioboa
Pour agrandir la fiche critique, cliquer dessus. Puis pour l’imprimer, cliquer droit.

2. La recette du Beet Burger
Un délicieux burger 100% végétal avec la fameuse sauce Big Mac revisitée. Pour pimper mon Beet Burger, j’ai également ajouté un peu de colorant rouge à mes pains : libre à vous de l’inviter ou pas ! A déguster accompagné de frites de betterave bien entendu ! Pour agrandir la recette, cliquer dessus. Puis pur l’imprimer, cliquer droit.

Au final, niveau « vrai » visu, cela donnera ceci. Burger appétit !!

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Potato salada – Salade de pommes de terre à la japonaise

Pour cette première semaine printanière, je te propose une salade de pommes de terre japonaise, tout bonnement appelée là-bas « potato salada« . Comme le suggère ce nom, ni ce plat ni d’ailleurs la pomme de terre n’appartiennent  à la culture alimentaire traditionnelle du Japon. Cette salade est toutefois devenue au courant du XXe siècle un grand classique de la cuisine quotidienne japonaise, de sorte qu’elle fournit l’une des composantes les plus ordinaires du bento.

A mi-chemin entre la piémontaise et l’oeuf mimosa, la potato salada est d’une texture aérienne, presque mousseuse. Car ici, les pommes de terre ne sont pas coupées en morceaux, mais réduites en purée, à laquelle on incorpore également un oeuf dur et des morceaux de concombre, carotte et oignon. Attention, il ne s’agit pas d’une salade légère : à déguster comme le font les Japonais, en petites portions présentées à la manières de boules de glace. J’ai personnellement pour habitude de la proposer en entrée, accompagnée de deux autres mignardises salées. Il peut s’agir par exemple d’une crème froide de betterave vinaigrée, d’un hummus bien relevé au cumin et citron, ou encore d’une râpée de pommes-carottes, une de mes salades fétiches.

L’occasion aussi de partager une récente découverte musicale :  « Symphony » de Mesparrow, une chanson rafraîchissante comme une journée de printemps.

La mayonnaise utilisée de préférence au Japon pour cette recette est la Kewpie, évidemment introuvable en France sauf en magasin hyper-spécialisé. Son goût délicatement acidulé est obtenu par l’utilisation de vinaigre de riz à la place de vinaigre blanc. Qu’à cela ne tienne : on la fera maison, avec du vinaigre de cidre, d’un équilibre acidité-douceur équivalent : c’est lui que j’utilise aussi pour réaliser mon riz à sushi lorsque je n’ai plus de vinaigre de riz. Pour une version végétalienne, voir cette recette de mayonnaise magique !

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Quiche express aux épinards et sésame

Euh… c’est quoi ce temps ?!? Après nous avoir mis le printemps à la bouche samedi dernier, nous voilà repartis pour un cycle de froid.

Bon.

Faute de pouvoir jouer les Ali-Babas de la météo en ordonnant au ciel de s’ouvrir, je te propose de faire une/ta quiche express aux épinards et sésame. Une association hautement réchauffante, bien connue des Japonais. Ces derniers lui dédient même un de leur plus grand classique, l’horenso no goma ae, dont tu trouveras un exemple de recette chez Savory Japan. Ici, il se glisse dans une  pâte maison express à d’huile d’olive et aux farines complètes de blé et d’épeautre.

La saison des épinards, ces hirondelles du potager, ne va pas tarder à commencer. Mais si tu n’en trouves pas encore dans ton magasin, tu peux attendre, ou bien faire comme moi, appel aux conserves : j’aime particulièrement les épinards en branche de Danival, que je trouve dans mon magasin bio.

Mon tout est nourrissant, terriblement réconfortant et diététiquement irréprochable : vois, il n’y a même pas de crème ! Pour obtenir une quiche de cette épaisseur, je l’ai cuite dans un moule rond à manqué de 21 cm de diamètre, aux bords plus hauts que les plats à tarte classiques. Le bicarbonate de sodium permet à la pâte de légèrement gonfler, si tu n’en as pas, penses y à ta prochaine tournée de courses. Peu coûteux, il accomplit tout un tas de tâches culinaires, ménagères et cosmétiques. Tu le trouveras au rayon épices, ou peut-être ménager : veilles juste à vérifier qu’il puisse être utilisé en alimentaire.

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