Veggie Burger Battle – Beet burger

Parmi les grandes goûdances actuelles, il y a le fast-food revisité. Après des décennies de dénigrement, le hamburger est ainsi passé du statut de nourriture grungy, à celui d’accessoire dernier cri de la nouvelle cuisine. Ainsi, tandis que chez Top Chef, on demande aux candidats de le revisiter, les restos branchés ne sauraient plus regarder leur menu en face sans en proposer une version « maison ».

Non content de revisiter qualitativement Mr. Burger, certains restaurants poussent la démarche jusqu’à en proposer une version végétarienne voire même parfois végétale. Un comble, pour ce champion de la malbouffe. Un monde pour tous les explorateurs de nouveaux horizons gustatifs, qu’ils soient végétariens ou non. 

Aussi, quand Tombouctou du blog de Much More Than Sushi m’a proposé de travailler sur le sujet, je n’ai pas hésité une seule seconde. Et voilà comment je me suis retrouvée, vertement accompagnée d’Agnès d’Interprétations Culinaires et d’Ôna, de Foodway to Green Heaven, à déguster les (plus ou moins) savoureux green-burgers de la capitale… En voici le résultat : chacune s’est chargé de la critique d’un lieu, et l’on s’est accordée sur une note globale, transmise par notre mascotte, Super-Carotte :

Question palmarès, c’est l’incontournable Blend qui a été couronné roi du burger végé, suivi de près par Bioboa (critique ci-dessous), puis de BioBurger et de Bistro Burger. Personnellement, j’ajoute un point bonus à BioBurger, qui propose de décliner tous ses sandwichs en version végé, à un prix qui défie tous les autres.

1. Le veggie burger de Bioboa
Pour agrandir la fiche critique, cliquer dessus. Puis pour l’imprimer, cliquer droit.

2. La recette du Beet Burger
Un délicieux burger 100% végétal avec la fameuse sauce Big Mac revisitée. Pour pimper mon Beet Burger, j’ai également ajouté un peu de colorant rouge à mes pains : libre à vous de l’inviter ou pas ! A déguster accompagné de frites de betterave bien entendu ! Pour agrandir la recette, cliquer dessus. Puis pur l’imprimer, cliquer droit.

Au final, niveau « vrai » visu, cela donnera ceci. Burger appétit !!

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Potato salada – Salade de pommes de terre à la japonaise

Pour cette première semaine printanière, je te propose une salade de pommes de terre japonaise, tout bonnement appelée là-bas « potato salada« . Comme le suggère ce nom, ni ce plat ni d’ailleurs la pomme de terre n’appartiennent  à la culture alimentaire traditionnelle du Japon. Cette salade est toutefois devenue au courant du XXe siècle un grand classique de la cuisine quotidienne japonaise, de sorte qu’elle fournit l’une des composantes les plus ordinaires du bento.

A mi-chemin entre la piémontaise et l’oeuf mimosa, la potato salada est d’une texture aérienne, presque mousseuse. Car ici, les pommes de terre ne sont pas coupées en morceaux, mais réduites en purée, à laquelle on incorpore également un oeuf dur et des morceaux de concombre, carotte et oignon. Attention, il ne s’agit pas d’une salade légère : à déguster comme le font les Japonais, en petites portions présentées à la manières de boules de glace. J’ai personnellement pour habitude de la proposer en entrée, accompagnée de deux autres mignardises salées. Il peut s’agir par exemple d’une crème froide de betterave vinaigrée, d’un hummus bien relevé au cumin et citron, ou encore d’une râpée de pommes-carottes, une de mes salades fétiches.

L’occasion aussi de partager une récente découverte musicale :  « Symphony » de Mesparrow, une chanson rafraîchissante comme une journée de printemps.

La mayonnaise utilisée de préférence au Japon pour cette recette est la Kewpie, évidemment introuvable en France sauf en magasin hyper-spécialisé. Son goût délicatement acidulé est obtenu par l’utilisation de vinaigre de riz à la place de vinaigre blanc. Qu’à cela ne tienne : on la fera maison, avec du vinaigre de cidre, d’un équilibre acidité-douceur équivalent : c’est lui que j’utilise aussi pour réaliser mon riz à sushi lorsque je n’ai plus de vinaigre de riz. Pour une version végétalienne, voir cette recette de mayonnaise magique !

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Quiche express aux épinards et sésame

Euh… c’est quoi ce temps ?!? Après nous avoir mis le printemps à la bouche samedi dernier, nous voilà repartis pour un cycle de froid.

Bon.

Faute de pouvoir jouer les Ali-Babas de la météo en ordonnant au ciel de s’ouvrir, je te propose de faire une/ta quiche express aux épinards et sésame. Une association hautement réchauffante, bien connue des Japonais. Ces derniers lui dédient même un de leur plus grand classique, l’horenso no goma ae, dont tu trouveras un exemple de recette chez Savory Japan. Ici, il se glisse dans une  pâte maison express à d’huile d’olive et aux farines complètes de blé et d’épeautre.

La saison des épinards, ces hirondelles du potager, ne va pas tarder à commencer. Mais si tu n’en trouves pas encore dans ton magasin, tu peux attendre, ou bien faire comme moi, appel aux conserves : j’aime particulièrement les épinards en branche de Danival, que je trouve dans mon magasin bio.

Mon tout est nourrissant, terriblement réconfortant et diététiquement irréprochable : vois, il n’y a même pas de crème ! Pour obtenir une quiche de cette épaisseur, je l’ai cuite dans un moule rond à manqué de 21 cm de diamètre, aux bords plus hauts que les plats à tarte classiques. Le bicarbonate de sodium permet à la pâte de légèrement gonfler, si tu n’en as pas, penses y à ta prochaine tournée de courses. Peu coûteux, il accomplit tout un tas de tâches culinaires, ménagères et cosmétiques. Tu le trouveras au rayon épices, ou peut-être ménager : veilles juste à vérifier qu’il puisse être utilisé en alimentaire.

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Huiles alimentaires pour le corps – Slow Cosmétique

Pour la journée de la femme, je t’offre une recette, mais pas au sens strict du terme. Plutôt un astuce de grand-mère ou de squaw, pour transformer ta bonne vieille huile de cuisine en merveilleux produit de beauté. Parce ce que ça fait d’autant plus plaisir de prendre soin de soi, quand on achète intelligent. Et aussi parce que ça peut te faire faire de sacrées économies

Ceux qui suivent le blog sur Facebook, auront peut-être déjà noté mon intérêt pour la thématique alimentation-cosmétiqueDernièrement, j’ai voulu m’acheter dans un magasin tendance bio une huile pour le corps, et j’ai été atterrée par le prix affiché au rayon cosmétique. Après avoir fait un tour du côté des huiles alimentaires et constaté à la fois un grand choix de produits et des prix bien plus abordables, je me suis demandée si je ne pouvais pas les utiliser pour le corps. J’avais déjà entendu parler de l’huile d’olive, que j’utilise en cas de panne à la fois pour les cheveux et la peau. Mais qu’en était-il des autres ? Résultat d’enquête…

Avant de te livrer in petto la fiche mémo des différentes huiles à utiliser, quelques recommandations importantes :
Choisir une huile issue de l’agriculture biologique et obtenue par première pression à froid, pour bien garder toutes ses principes actifs.
Toutes les huiles alimentaires ne sont pas adaptées à l’usage cosmétique, et pour certaines mieux vaut s’en tenir aux produits cosmétiques. C’est le cas notamment de l’huile d’argan, dont les graines sont torréfiés dans le cas de l’huile alimentaire, ce qui lui donne son parfum caractéristique mais détruit également une partie des principes actifs. 
Pour savoir quelle marque en particulier choisir, consulter notamment ce billet de Julien, prêtre de la Slow cosmétique.
Penser à vérifier l’odeur des huiles : peut-être n’auras-tu pas envie de les sentir sur ta peau… Pour les huiles à forte odeur (tournesol, huile d’olive), les choisir désodorisées si possible.
Attention, je ne suis pas une spécialiste et les risques d’allergies sont toujours possibles. Pour t’assurer que tu n’es pas allergique à une huile, commencer par l’appliquer sur une petite zone de peau et attendre plusieurs jours de voir si tu la supportes bien. Et si ta peau est du genre ultra-sensible, mieux vaut te renseigner auprès de ton dermatologue avant de tester.

A verser dans un joli flacon et à conserver à l’abri de la lumière, et pour certaines huiles, au frais (lire attentivement les indications produit). Recette au format A4, pour l’agrandir cliquer dessus, pour l’imprimer, cliquer droit.

 

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Streusel aux deux sésames – Une formule magique

Le Streusel participe de ces ingrédients magiques qui se préparent à l’avance et permettent d’improviser en un rien de temps un délicieux dessert. De l’allemand streuen « répandu, éparpillé », le streusel est souvent décrit comme l’équivalent alsacien du crumble. A base de farine, beurre, sucre et éventuellement de poudre d’amande et d’épices, il ajoute un côté croquant-croustillant à toutes sortes de dessert : tartes, gâteaux, compotes… Pour un dessert express, il suffit par exemple de poêler un fruit coupé en morceaux (pomme, poire,…) dans un peu de beurre et sucre, et de le saupoudrer de streusel avant de le servir agrémenté d’une quenelle de crème fraîche.

Au-delà d’une recette, le streusel est une formule, qui appelle à être déclinée au gré de ses envies : ici, la poudre d’amande est remplacée par un mélange de sésames blanc et noir, tandis que le beurre disparaît au profit de la purée d’amande. Tu ne connais pas encore ce produit ? Coqueluche des bloggeurs gourmands, la purée d’amande se substitue au beurre à quantité égale dans toutes les recettes de gâteaux, remplace l’oeuf dans la mayonnaise, certaines sauces… Très douce en goût, elle apporte une note discrète de noix : à essayer absolument en remplacement du beurre dans cette recette de banana bread ou encore à la place de l’huile dans ce moelleux à l’orange.

Voici donc un streusel pour attendre patiemment que la cigogne nous apporte le printemps... Il se conserve plusieurs semaines à température ambiante dans une boite en métal ou un pot en verre hermétiques. Ci-dessous, la recette dessinée, plus qu’à imprimer et saupoudrer !

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Les daifukus roses et verts d’Hina-Matsuri

De Pop et l’éducation asexuée, au Japon, on en est très loin. Le 3 mars prochain, c’est Hina-Matsuri, une fête en l’honneur des « momos » ou petites filles, toute pleine de fleu-fleurs et de poupées. Comme je vous le présentai plus en détail dans ce billet-ci, il s’agit d’une fête très populaire et aussi très ancienne qui remonte à l’ère Heian  au VIIe siècle.

C’est aussi une fête qui annonce l’arrivée du printemps, par le biais du langage de trois couleurs : en marge du blanc qui évoque la neige, pointent le vert couleur de l’herbe qui ne pas pas tarder à pousser, et le rose qui évoque le fleurissement des pêchers symbole des petites-filles. Tout cela m’a donné une bourgeonnante envie de hanami, et je suis partie enquêter du côté des cerisiers du parc de Sceaux. Jamais entendu parler ? Normal : moi-même, c’est paradoxalement lorsque je vivais à Tokyo que j’ai tout appris tout de leur existence. Entièrement plantée d’essences nippones, la cerisaie de Sceaux est bien connue des Japonais, qui ne manquent pas de la gratifier d’une visite lors de leur passage au printemps. Toutefois, une fois sur place, il a bien fallu arriver à ce constat : pour le printemps, il faudra encore attendre :

 

Pour revenir au cas « Pop », bien que je ne sois pas du tout accro aux attributions systématiques du style rose/fille bleu/garçon, je reste quand même plutôt en faveur d’une éducation sexuée. Ne serait-ce que par égard pour notre corps, qui lui – sauf exception – ne laisse pas de suspens sur le sujet. Pour moi, cela revient à séparer encore et toujours  corps et esprit, une fâcheuse habitude héritée de notre Descartes national. Or je perçois au quotidien des preuves du contraire, ne serait-ce que lorsque je suis triste et que j’en ai les tripes toutes retournées. Après les tribulations du mariage gay, c’est un débat qui nous pend au nez. Et toi, quel est ton avis ?

Et pour ne pas réfléchir le ventre creux, voici une recette de Hina Matsuri Daifukus. Mis à part leur couleur verte et rose, ces petites douceurs n’ont à vrai dire rien de traditionnel. En fait, elles ont été adaptées tout spécialement pour toi, lectrice vivant en France, qui rêve de fabriquer des daifukus, sans pour autant sacrifier à la quête de produits introuvables et nécessairement hors de prix.

Ces jolies boulettes sont ainsi fourrées avec de la pâte d’amande maison d’une réalisation express et inratable, inspirée de l’une des recettes proposées sur Un déjeuner au soleil. L’enveloppe quand à elle est fabriquée non pas avec la traditionnelle farine de riz gluant appelée « shiratamako« , mais avec de la fécule d’arrow-root, que l’on trouve facilement dans les échoppes de type bio. Appelée également « kuzu » au Japon, elle se présente sous la forme de poudre ou de caillots blancs. J’en profite pour signaler que certaines marques semblent surfer sur la vogue japonaise pour vendre plus cher ce produit sous son nom japonais, aussi je vous conseille d’opter pour l’intitulé fécule…

Faut-il le préciser : ces douceurs sont 100% végétaliennes et sans gluten. Recette au format A4. Pour l’agrandir, cliquer dessus, puis pour l’imprimer cliquer droit.

 

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Du crottin pour les 50 ans du salon international de l’agriculture

Aujourd’hui, c’est tout l’univers de la ferme qui débarque porte de Versailles avec le salon international de l’agriculture. Un évènement particulièrement réjouissant, dont les guests stars ne sont pas quelques peaux de vache à chevelure platine, mais une normande au ventre rebondi nommée Aronde, ou encore une splendide percheronne du nom d’Upac. Mais ma préférée, c’est Galilée : une adorable « cochette », de race Cul Noir Limousin :  18 mois et 200kg de charme pur. Au menu de cette cinquantième édition, 6 pavillons dédiés à des thématiques diverses, avec comme clou du spectacle, la « ferme de l’Odyssée« , une reconstitution de ferme, qui fera la joie de nos petits citadins.

L’occasion de reprendre le chemin des terroirs et de se mettre au parfum des régions… Tu n’as pas le temps/l’énergie de réfléchir à un menu et encore moins de rassembler tous les ingrédients ? Foodette, te propose un menu-panier « spécial région » qu’il ne reste plus qu’à cuisiner. Fondée sur l’idée d’allier commerces de proximité et possibilités de commande par internet, cette jeune start-up cultive le goût du bon produit et des saisons. Des considérations qui rencontre ma propre démarche vers une nourriture locale et diversifiée, faisant la part belle au  cuisiné maison. Aussi, quand Foodette m’a demandé de concocter un menu autour du salon de l’agriculture, je n’ai pas longtemps hésité…

En guise de présentation, voici donc une entrée préparée en un temps record qui sent bon le Berry, cette ancienne province qui a beau avoir disparu sur la carte, mais n’en continue pas moins de mener dans les coeurs une vie pleine de vigueur. On lui doit entres autres le crottin de Chavignol, cette petite merveille fromagère, à la robe blanche et ondulée comme un mouton. Mais attention, c’est bien avec du lait de chèvre qu’on le fabrique ! Originaire du Sancerrois, où se trouve le village de Chavignol, le crottin bénéficie d’une appellation contrôlée, dont la zone comprend une grande partie du Cher, et se prolonge sur la Nièvre et le Loiret.

Recette au format A5 (moitié d’un A4). Pour l’agrandir, cliquer dessus, puis pour l’imprimer, cliquer droit.

 

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Banana bread à la farine d’épeautre

Parce qu’avec ces températures basses, on a encore tout plein de bonnes raisons de se régaler d’un bon « banana cake » à la saveur musquée avec des noix et des raisins secs marinés dans du rhum. Parce quavec la farine d’épeautre et le sucre brun en juste proportion, il n’y a même pas matière à culpabiliser. Et enfin, parce que c’est pas encore la fin de l’hiver et que c’est tant mieux, qu’il faut en profiter : bientôt on devra remplacer nos bons gâteaux réconforts par des salades de fruits et autres légèretés !

L’épeautre, également appelé « blé des Gallois« , est cultivé depuis longtemps dans nos contrées. Dès le XIe siècle, Sainte Hildegarde diététicienne visionnaire, en salue les hautes qualités nutritives. A la différence du blé, le grain d’épeautre est revêtu d’une balle qu’il faut décortiquer ou finement moudre pour fabriquer de la farine.  Ce qui lui vaut d’être déconsidéré pendant plusieurs siècles, avant d’être redécouvert par la diététique au courant du XXe siècle. Riche en fibres et en minéraux comme le potassium, le phosphore et le calcium, l’épeautre constitue en effet une excellente source de protéines végétales : 100g d’épeautre équivaut à 2 oeufs, soit 100% des apports journaliers.

Du point de vue du goût, il est d’une saveur très douce, teintée d’une légère note de noix. D’où la bonne idée de l’inviter dans les gâteaux et a fortiori dans celui-ci à la banane. Pour conserver une mie bien douillette, je le mélange de moitié avec de la farine de blé semi-complète. Et pour avoir cette belle couleur brune rustique, j’utilise du sucre vergeoise, redécouvert après ma récente petite enquête sur la betterave, mais si vous utilisez du sucre plus clair, la mie également s’éclaircira.

Ceux qui n’ont pas encore dans leurs placards du bicarbonate de sodium doivent absolument y remédier et vite : cet ingrédient magique aide non seulement à lever la pâte des gâteaux mais aussi à garder le vert des légumes pendant la cuisson, ou encore à attendrir la viande dans des mijotés tels que la daube ou la blanquette… Et je ne parle que de cuisine, car on lui trouve aussi toutes sortes d’utilisations notamment en cosmétique : voyez notamment comment en faire un exfoliant dans cette vidéo de l’excellent Julien. Recette adaptée de celle-ci plus ancienne inspirée de la parfaite Trish Deseine, que je ne manque jamais de consulter quand il s’agit de bon petits plats douillets d’inspiration anglo-saxone.

Banana Bread
Pour 8 belles tranches

– 100 g de raisins secs
– 10cl de rhum
– 90 g de farine de blé semi-complète (T110)
– 90g de farine de grand épeautre intégrale
– 1 c. à café de levure chimique
– 1 c.à café de bicarbonate de sodium
– 120 g de beurre fondu
– 100 g de sucre vergeoise (ou brun de canne)
– 3 œufs
– 3 bananes bien (bien) mûres
– 80 g de noix grossièrement hachées
– 1 c. à café d’extrait naturel de vanille
– 2 belles pincées de fleur de sel 

Dans une casserole, verser raisins et rhum, couvrir et porter à ébullition puis ôter du feu et laisser infuser une demi-heure. Mettre à fondre le beurre, préchauffer le four à 180°C. Dans un saladier, mélanger le sucre avec beurre fondu. Ajouter les œufs entiers un par un, puis les bananes écrasées. Ajouter ensuite les noix, les raisins gonflés au rhum. A part, mélanger farine, sel et levure. Ajouter à la première mixture et mélanger pour obtenir une pâte homogène.

Verser dans le moule rectangulaire huilé, baisser le thermostat à 150°C et cuire 1 heure environ. Vérifier la cuisson en enfonçant la lame d’un couteau : si elle ressort nette, le gâteau est cuit.Sortir du four et laisser refroidir dans le moule.

A emporter dans sa poche pour agrémenter une ballade sous ce soleil radieux, ou servir en dessert nappé d’un caramel au soja mélangé à quelques éclats de noix.

 

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Velouté à la courge musquée, gingembre et lait de coco

Une soupe qui réchauffe, surprend et qui se cuisine en un rien de temps avec peu d’ingrédients : que demander de plus ? La courge musquée est également appelée butternut, en référence à sa peau couleur beurre frais légèrement rosée. Les abonnés facebook reconnaîtront peut-être cette recette : j’ai pris en effet pour habitude de poster de temps en temps de petites idées de plats tout simples, auxquels je ne compte pas forcément consacrer un billet, mais qui méritent néanmoins d’être partagés… Si vous aussi vous voulez ces recettes en primeur, « likez » Cuisine en bandoulière sur Facebook en cliquant sur ce lien.

Velouté à la courge butternut et lait de coco
Pour 1 plat principal ou 2 entrées

Ingrédients : 600g de courge musquée, 1/4 oignon, 1 dé de gingembre, 10cl d’eau, 5cl de lait de coco, sel & poivre.

Dans une casserole, faire revenir qq min dans un peu d’huile l’oignon émincé. Ajouter la courge écorcée et coupée en dés, ajouter 5cl d’eau et laisser cuire à couvert 20 min. Ajouter le gingembre réduit en purée (ou finement coupé), le lait de coco, laisser mijoter à découvert 5 minutes, saler, poivrer et mixer.

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Granolation : granolas tout cranberries

Le petit-déjeuner, souvent on le saute, par manque d’appétit ou de temps. Mais moi, il faudrait vraiment que je me lève à 3h du mat’ pour que j’accepte d’y renoncer : quand bien même il me faut partir à 7h, je me réveille à 6h pour bien avoir le temps de prendre ce premier repas dans le calme et la volupté. C’est mon petit plaisir égoïste, ma formule magique pour me réveiller du bon pied !

Au menu :
un bon thé : souvent un Earl Grey, grand classique et absolu préféré. Enceinte, j’ai cru devoir faire un trait dessus… jusqu’à ce que je trouve du thé déthéiné signé Hediard au bon parfum de bergamote. Immense soulagement !
un fruit : pour être tout à fait honnête, il s’agit presque toujours de pommes. Croquantes, sucrées mais pas trop, consistantes,… Je ne m’en lasse pas ! Et puis il y a tant de variétés différentes. Parmi mes préférées : la Fuji, d’un croquant incomparable et délicieusement acidulée, et la Pink Lady, un vrai bonbon,  et par-dessus tout la Chantecler, l’une des rares pommes à avoir conservé le goût des variétés anciennes.
– et enfin, un pain à base de graines et farine complète, un muffin peu sucré, ou alors un bon granola maison, réalisé à base de jus de fruit.

… Essayez après cela de passer une mauvaise journée ! C’est tout vu : en cette semaine de Saint-Valentin, chers lecteurs et co-gourmands, je vous fais ma granolation ! Cette recette est une variation du granola au jus de pomme, on peut très bien imaginer le réaliser aussi d’autres jus de fruit et fruits secs, par exemple jus de raisin + raisin sec. Encore tout plein d’autres idées de petit-déjeuner par ici.

Et voici la recette format A4, pour l’agrandir, cliquer dessus, pour l‘imprimer, cliquer droit.

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