Caramel à la sauce soja – Chandeleur touche nipponne

Billet spécial chandeleur autour d’un caramel nippon à napper allègrement sur de bonnes crêpes maisons…  Il s’agit en quelques sortes d’une variante du fameux caramel au beurre salé, qui encanaille le doux caramel d’une pointe salée. Mais ici, point de beurre : tout végétal, ce caramel là est à  ce titre moins gras – attention toutefois, je ne dis pas non qu’il est « léger », car les proportions en sucre restent les mêmes !

La sauce soja n’est pas envahissante mais apporte une note à la fois discrète et aromatique : certains détecterons un ingrédients mystères, d’autres n’y goûterons que du feu. Un conseil : choisis une sauce soja de qualité, fermenté naturellement à la manière japonaise. Il en existe deux principaux types au Japon : le shoyu, à base de blé et soja, et le tamari, exclusivement issu de soja, au goût plus prononcé.

Pour la recette des crêpes, vois ce lien. Pour agrandir la recette, cliquer dessus, puis pour l’imprimer cliquer droit

 

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Sandwich chou-betterave, déguster l’hiver sur le pouce

Quand je m’achète un sandwich, je suis toujours agacée de considérer qu’on a beau être en plein mois de janvier, celui-ci est toujours garni des mêmes feuilles de salade estivale et surtout de la sempiternelle rondelle de tomate. Et je ne parle pas que des enseignes de fast-food ou des grandes surfaces : le même constat peut-être fait dans les boulangeries, y compris celles qui mettent en valeur une démarche bio !

Caprice du client ou manque d’initiative de la part des créateurs ? A l’heure des grandes déclarations naturo-responsables, il serait grand temps que cela change. Car non seulement tomates et salades se remplacent très facilement, mais encore, il est trop dommage de se priver des délicieuses déclinaisons auxquelles ouvre le passage des saisons.

Allez viens, je t’emmène déguster l’hiver sur le pouce

A se préparer un joli matin d’hiver… Les végétariens pourront remplacer la crème de maquereau par du hummus ou autre délectable tartinade aux légumineuses. Si tu n’aimes pas le maquereau, tu peux aussi le remplacer par du thon.

*Sandwich d’hiver*
Pour 1 sandwich

– 120g de maquereau en conserve (nature ou au vin blanc)
– 2 cuillères à soupe rases de mayonnaise
– 1/2 betterave cuite
– 1 feuille de chou blanc
– 1 pain rond type bagnat
– 2 -3 cornichons

Émietter le maquereau à la fourchette, le mélanger à une cuillère à soupe de mayonnaise. Couper cornichons et betterave en rondelles et la feuille de chou en lanières. Couper le pain rond en deux, tartiner l’intérieur avec le reste de mayonnaise. Monter le sandwich : garnir de cornichons puis de betterave, couvrir du mélange au maquereau et du chou, puis refermer le sandwich. Prêt à être fièrement dégusté !

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Tourte farcie aux poireaux | Carnée ou végé ?

Une tourte s’impose : en attendant des jours meilleurs, profitons donc de cette neige pour nous nicher au creux d’une bonne pâte maison ultra facile à faire et toute légère. A base de farine de blé semi-complète, elle comprend également des graines de lins qui apporteront un délicieux goût de grillé à la cuisson. L’astuce pour éviter de changer sa cuisine en champ enfariné : étaler la pâte entre 2 feuilles de papier sulfurisé, que tu ne jetteras ensuite surtout pas, mais que tu conserveras en prévision des innombrables tourtes et tartes que tu réaliseras immanquablement, maintenant que tu connais la botte secrète.

Niveau garniture, je te propose ici une base de poireaux, associée à deux types de farces : l’une à la viande, à acheter chez ton boucher préféré (la mienne est un mélange de porc et de veau, agrémentée d’oignons et de persil), l’autre 100% végétale, à base de châtaignes et d’un bon seitan  : pour avoir testé les 2 versions, je recommande la farce végétale, y compris par les non-végétariens, c’est une t(o)urie !

Recette de farce végétale pour une tourte de 4 personnes : mixer grossièrement un 1/2 bouquet de persil, 1 échalote, 200g d’un bon seitan goût fumé coupé en dé et 200g de chataîgnes cuites. Faire revenir une dizaine de minutes à la poêle avant d’utiliser pour farcir cette tourte, des bricks, ou encore des légumes (chou, pommes de terre).

Et voici donc notre tourte en recette à croquer :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et voici la recette version A4, à imprimer et glisser dans son sac, histoire de se donner des bonnes idées au marché ;)

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Nipponaiseries : Shirumono aux boulettes de porc et choux de Bruxelles

Cela faisait un moment que l’on ne s’était pas promené sur l’horizon nippon, pas vrai ? C’est que, depuis quelques temps, comme pour mes bentos à la française, je potasse à une formule qui permette de cuisiner dans l’esprit japonais, sans pour autant devoir faire le voyage au Japon pour trouver les ingrédients (ou l’inverse).

C’est une démarche qui me tient à coeur, car elle est à la fois économique, et écologique. Mais qui n’est pas pour autant dénuée d’écueils, loin s’en faut : notamment concernant le manque de certains produits. Car mis à part la sauce soja et le miso, qui sont heureusement selon moi les 2 ingrédients les plus essentiels de la cuisine japponaise, que l’on peut trouver produits en zone européenne, les ingrédients de base de la cuisine japonaise sont importés. Or, peut-on impunément supprimer Mirin, saké et dashi et espérer conserver malgré tout cet équilibre des saveurs si délicat qui caractérise la cuisine japonaise ?

Un vrai casse-tête… Toutefois, au fil d’essais plus ou moins réussis mais toujours concluants, j’ai découvert non seulement qu’il était possible de remplacer nombre de produits par d’autres plus locaux, mais encore que les résultats étaient étonnamment proches des versions originales, du point de vue esthétique, mais aussi gustatif.

Voici venu le temps de te les faire partager avec cette nouvelle série baptisée les « nipponaiseries à croquer de Mathilda ». Des recettes d’inspiration japonaise, à base d’ingrédients accessibles pour tous. J’insiste bien sur ce point : il ne s’agit pas de recettes authentiques, mais d’interprétations « made in France », qui dispose d’une rubrique à part à l’intérieur de la section « cuisine japonaise ».

Et pour cette première , je te propose de préparer une « shirumono » (à tes souhaits) aux croquettes de porc relevées de gingembre et aux choux de Bruxelles. Pour une version végétarienne, remplacer les boulettes de viandes par  exemple par celles-ci aux légumineuses. La suite comme d’habitude, en image !

 

 

Voici donc la recette, pour l’agrandir, cliquer dessus, puis pour l’imprimer cliquer droit. Question ingrédients, je le suis servie pour le bouillon de légume d’un bouillon cube bio tout bête, dilué et réchauffé dans 1 litre d’eau. Le vin moelleux utilisé dans cette recette est un Bergerac, mais tu peux tout aussi bien choisir un Jurançon, ou encore un Muscat.

 

 

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Soufflé à la betterave | Cuisiner la betterave

La betterave, il y a encore peu, je la trouvais fade. Seule, sa couleur rouge vif me semblait digne d’intérêt. C’est d’ailleurs en voulant colorer un pain en rose que je me suis remise à la cuisiner. Et là, magie : j’ai découvert un légume tendre à la saveur délicate, qui demande certes d’être relevé pour se révéler, mais qui s’adapte à mille préparations. Je l’ai d’abord essayée froide, coupée en cubes avec du persil, des noix et une vinaigrette bien moutardée. Puis je l’ai râpée toute crue, pour accompagnemer des carottes  dans une salade haute en vitamines et en couleurs. Encouragée par ces résultats, je me suis lancée dans le chaud : confite sous sa croûte de sel façon Alain Passard, et dans une version rouge vif de steak végétal (à suivre…). Et là j’ai été vraiment soufflée, la suite en croque-dessiné !
Cette recette a été concotée pour Foodette, qui propose une bien bonne idée aux cuistots amateurs qui n’en ont pas toujours le temps : vous choisissez le menu, ils vous livrent tous les ingrédients nécessaires pour le cuisiner !

 

 

 

Et voici recette et BD sous version complète, essayez, vous serez soufflés ;)

 

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Ball-cake chocolat, pain d’épice et crème anglaise au gingembre | Ball année !

En matière de cuisine, le grand défi de la fin de l’année, c’est de réfléchir à des recettes à la fois originales, festives et issue des mêmes types d’ingrédients. De ce point de vue, la question du menu du nouvel an – ou encore  de la Saint-Sylvestre, comme on a coutume de l’appeler dans ma campagne – peut sembler des plus délicates. Surtout en matière de dessert et a fortiori si l’on décide de suivre les saisons (contrairement à une certaine tradition au Japon). Entre pomme et poire, l’inspiration peine parfois à venir. Et quand les restes du précédent festin s’en mêlent, alors ça devient vraiment compliqué… Mais ça, c’était avant de connaître le ball-cake !

 

 

Place à la recette, comme d’habitude sous format A4, prêt à imprimer !

 

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A la konkète du kaki – Crème aux quatre épices, speculoos, miel de kaki

En ce jour de Noël, permets moi de te t’offrir un kaki en cadeau (et non un cadeau kaki ¨v¨). Aux blasés du quotidien qui pensent qu’il n’y a plus rien sur terre à découvrir ou explorer, je réponds qu’ils sont trèès loin du compte. Exemple : ont-ils en effet déjà pensé à toutes les possibilités culinaires que permettait le kaki, ce fruit aux airs de tomate pas mûre et dont la chair est, selon la variété et la saison, à croquer ou à aspirer ?

Le kaki keskessé ? Encore largement méconnu sur nos tables, il endosse en quelque sorte le rôle de curiosité culinaire que jouait l’orange dans la première moitié du XXe siècle, lorsque rare, elle était glissée dans les chaussures des enfants à Noël. Gare toutefois à réserver au kaki le même traitement : car blet, il éclaterait comme une pêche bien mûre et repeindrait le fond des jolis souliers. Ainsi, pour commencer/poursuivre ta konkète du kaki, voici une recette toute simple à proposer aux grandes tablées de fin, comme aux petits dîners de début d’année.

 

 

 

 

Et voici la recette à croquer, version A4. Pour l’agrandir, cliquer dessus, puis pour l’imprimer cliquer droit.

 

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Fabuleux pain d’épice

S’il était un aliment plebiscitée depuis des millénaires par les hommes, ce serait le pain d’épice. A mi-chemin entre le pain et le gâteau, ce pain à base de miel et d’épices ne compte plus le nombre de ses antiques et divers amateurs.

La recette proposée ici est du style dijonnais, avec un mélange de farine de blé et de sarrasin, qui apporte cet arôme rustique qui lui va si bien. Aussi à l’aise dans les préparations salées que sucrées, le pain d’épice s’accomode de mille manières : grillé au petit-déjeuner avec une bonne marmelade, à l’apéro en toast sous une noix de chèvre ou encore du foie gras, il est divin dans une farce pour volaille, mélangé à des fruits secs et noix. J’ai encore bien une idée ou deux sur le feu, affaire à suivre…

Cette recette inaugure une nouvelle formule de croque-dessiné, à la fois BD et recette. L’idée est de constituer au fil des recettes un livre de manga-cuisine : l’idée te plaît-elle ?

 

 

 

Et voici le croque-dessiné BD + recette : pour l’agrandir, cliquer dessus, puis pour l’imprimer cliquer droit.

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Bento de Bilbo

Ce n’est sûrement pas moi qui vais t’apprendre que demain sort le premier épisode de la trilogie de Bilbo le Hobbit. Car depuis un mois et plus, on t’en applatit les yeux à coup de coups de pub à la télé et d’affiches dans le métro. Dernièrement, je me suis même retrouvée en plein village Hobbit à Auber, avec déguisement, maisons aux toits d’herbe et tout. Toutefois, j’avoue avoir été profondément déçue par les figurants, qui n’avaient pas de poil au pied et faisaient tous ma taille ou plus. A plus forte raison, j’ai été très dépitée de n’apercevoir aucune échoppe ni même étalage gourmands, chose tout à fait inconcevable pour un Hobbit.

Car évidemment, ce que j’aime le plus chez les habitants de la Terre du Milieu, c’est leur désintérêt total pour tout ce qui n’a pas rapport à la gourmandise. Aussi, s’il était une question à poser à Bilbo au terme de ses aventures, ce serait sans doute celle de savoir quel menu lui ont-elles inspirées. A l’évidence, il s’agirait d’un bento, ce repas prêt à déguster dans toutes les conditions. Voici donc à quoi celui-ci pourrait ressembler :

Juste retour des choses, les trolls qui au début du récit voulaient dévorer Bilbo et ses compagnons, se retrouvent dégustés en entrée. Le dessert s’inspire pour sa part de la montagne solitaire, destination finale de Bilbo, truffée d’or et de pierreries. Quand au sandwich de Gollum, qui vit dans un étang souterrain, voici de quoi il pourrait se composer :

Mon tout donne un menu composé de plats rapides à réaliser, pour 1 personne ou plus. A loger dans son bento japonais ou fabriqué maison : voir à ce sujet le billet sur les bentos à la française !

Bento de Bilbo
pour 1 personne

1. Trolls pétrifiés ou champignons à la crème de wasabi
– 100g champignons de Paris
– sauce : 30g fromage blanc, 1/4 de cuillère à café rase de wasabi en poudre, quelques branches de persil, 1/4 d’échalote finement ciselée, 2c.àsoupe de jus de citron, sel, poivre
Laver et peler le chapeau des champignons, les couper en dés. Réaliser la sauce : diluer le wasabi dans un peu du jus de citron, puis mixer avec l’ensemble des autres ingrédients de la sauce. Mélanger aux champignons.

2. Précieux sandwich de Gollum
– 3 larges blinis prêts à l’emploi ou réalisés avec une pâte maison additionnée d’1 c.àcafé de graines de pavot.
– 1 tranche de saumon ou de truite fumés
– quelques fines tranches de betterave cuite
– une feuille ciselée de salade iceberg
– sauce blanche : 1 c.àcafé de câpres, 2 c.àcafé de fromage blanc, 1/2 càcafé de moutarde, 1/2 càcafé de miel, 1 càcafé de vinaigre de cidre.
Si on réalise les blinis maison, suivre ces indications en ajoutant les graines de pavot à la pâte, et se servir d’un cercle pour avoir des formes bien régulières.
Préparer la sauce : couper finement les câpres, et les mélanger aux autres ingrédients. Découper un cercle au centre de l’un des blini, tartiner les 3 blinis de sauce blanche. Monter le sandwich : Déposer les tranches de betterave sur un blini tartiné, recouvrir d’un second blini tartiné, ajouter le saumon, quelques feuilles d’iceberg. Terminer par le blini en forme d’anneau.

3. Cobler solitaire, aux pommes et fruits secs
– 1/2 pomme
– 1 petite poignée d’un mélange de raisins secs et de cranberries (30g)
– la pâte : 1 noix de beurre fondu (10g), 1/2 c.àsoupe de sucre vergeoise (15g), 1 c.àsoupe de farine (30g), une pincée de bicarbonate de sodium (ou levure chimique).
– facultatif : 1 càcafé de rhum
Dans une casserole, faire chauffer qq minutes les fruits secs, le rhum dans 1 c.àsoupe d’eau. Ajouter la 1/2 pomme coupée en dés, laisser compoter une 10zaine de minutes sur feu moyen. Préchauffer le four à 180°C. Réaliser la pâte : mélanger les ingrédients ensemble, former un cône. Dans un ramequin, verser la compotée et poser par-dessus la pâte. Enfourner pour une quinzaine de minutes.

Explorer d’autres bentos :
Bento d’octobre, potimarron, épinards et figues.
Sleepy bentow, boulettes sauce aigre douce, riz aux champignons, flan de potimarron.

 

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Lasagnes saumon & épinard aux amandes | Les Classiques revisités

Il est des techniques imparables pour dissiper le mauvais temps. Les lasagnes en font partie. Un peu comme la formule magique du hachis parmentier, c’est un remède tout indiqué contre les aléas météorologiques. Car oui, ces prochains jours, la pluie ne fera pas de jaloux, puisqu’elle s’étendra uniformément sur l’ensemble du pays.

Ces lasagnes maritimes te feront peut-être reconsidérer l’eau qui tombe du ciel sous un autre angle… Certes, il fait froid et moche, mais ne s’agit-il pas des conditions rêvées pour cuisiner et déguster ce plat tout bon tout chaud ? Ce grand classique est réhaussé ici d’une touche d’amande, qui va si bien au poisson. Et si l’esprit d’aventure est en toi (et tu auras bien raison), remplace donc 1/4 des épinards par du wakamé, soit 150g s’il est frais, et 15g environ s’il est séché, à réhydrater 10min dans un litre d’eau tiède.

Avec son goût iodé, le wakamé fait des merveilles dans ce plat. Et voici la recette en format A4. Pour l’agrandir, clique dessus, puis pour l’imprimer, clique droit.

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