Entremet façon cheesecake au potimarron | Dessert d’automne

Après les vacanciers d’été, c’est à la nature de se dorer la pilule : feuilles, lumière, légumes se parent des belles teintes jaunes-orangées d’automne. Bientôt, fleuriront au pieds des chênes d’odorants bouquets de cèpes charnus. En Anjou toutefois, ce n’était le weekend dernier pas encore leur moment et je suis rentrée de mon excursion forrestière, le panier plein de jolies feuilles et de châtaignes, mais avec zéro champignons. Heureusement, de retour au potager, un potimarron me tendait son joli bidon. J’ai eu envie de le cuisiner en dessert, comme on le pratique beaucoup outre-atlantique et moins chez nous, ce qui est rondement dommage.

Car, avec sa chair tendre et sucrée au léger goût de noisette ou de chataîgne selon, le pote’ imarron s’est révélé parfait dans le rôle, y compris du point de vue de papilles moins fantasques que les miennes, particulièrement fiables.

S’il est des desserts qui te demande quantité de temps et matériel, ce n’est certainement pas le cas de celui-ci. Composé d’un biscuit de speculoos-noisettes-pruneaux et d’une ganache potimarron-chocolat blanc, il se réalise sans four. Il est aussi 100% végétal, le speculoos étant traditionnellement réalisé sans oeuf, et à condition de choisir un chocolat blanc sans produit laitier.

 

 

 

Pour consulter les recettes dont je parle :
Gnochhis de potimarron à la crème de noix
Crumble de potimarron ou kabocha

Et voici la recette en croque-dessiné. Pour l’agrandir, cliquer dessus, puis pour l’imprimer cliquer droit.

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Escargot d’automne

Pluie, ramages aux teintes fauves, tourbillons de feuilles : ça y est, on y est !

Aujourd’hui, pas de recette, mais un petit croque-animé qui métamorphose tamagoyaki sushi en escargot, star de saison. Je ne sais pas vous, mais moi j’ai adoré me remettre à marcher sous la pluie et humer le parfum de terre mouillée et de feuilles mortes monter du sol !

Rendez-vous mardi prochain, pour un dessert 100% automnal.

 

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Temari & Tamagoyaki | Sushis maison faciles

Les Temari sushi sont des sushis de paresseux(ses). Tout ronds, ils tirent leur nom de ces petits balles appelées également « temari », réalisées à partir de chutes de tissus de kimono avec lesquelles les petites filles s’amusent. Ils sont d’ailleurs l’un des mets préparés pour Hina-Matsuri, la fête des petites-filles.  Le tamagoyaki quant à lui est l’omelette japonaise, une demoiselle (bien) roulée et d’un goût sucré-salée, spécialement bonne quand lovée en makis, ou coiffant des nigiri sushis.

Avant de te laisser faire plus ample connaissance par croque-dessiné,  vois également ce billet de riz à sushi, recette est ultra-fiable, parole d’honneur. Permets-moi enfin de rappeler à ton bon coeur que le blog concourt pour les Golden Blog Award 2012. Pour le soutenir, il suffit de voter tous les jour jusqu’au 22 octobre en cliquant sur le logo dans la colonne de droite (ou ici). Merci d’avance !

Pour info, la maison du Japon propose le 20 octobre prochain un atelier-dégustation de Temari Sushis.

 

 

 

 

 

 

 

Et voici la recette. Il faut au préalable avoir préparé du riz à sushi. Pour agrandir la recette, cliquer dessus, puis pour l’imprimer, cliquer droit.

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Riz vinaigré pour sushis | Les Do et les Don’t

Lente à la détente ? Certes, on ne pourra dire que je me serais pressée pour pondre ce billet là… La recette du riz à sushi, on est censé commencer par elle, quand on se targue de cuisiner japonais. Oui mais voilà, j’avais besoin de temps pour faire le plein d’erreurs en voulant aller trop vite, cuisiner avec du matériel inadéquoit ou encore tester de nouveaux ingrédients. Et au final, te livrer une formule en béton armé, pour que tu ne fasses qu’une bouchée du riz vinaigré.

La recette est à la fois assez technique et simple. Il suffit de suivre quelques étapes essentielles, et aussi de résister à la tentation de soulever toutes les 30 secondes le couvercle de la casserole. Qu’on se le dise : une fois passe, deux fois le riz trépasse.

Avant d’aborder la recette illustrée, quelques indications utiles :

– Question matériel, on a juste besoin d’une casserole pas trop grande à fond épais et dotée d’un couvercle bien hermétique. Faute de couvercle, on peut utiliser une assiette que l’on posera dessus.

Le riz : celui préconisé est bien entendu le japonica, riz japonais. D’un joli blanc nacré, il ressemble par la forme ronde et ramassée de ses grains, au riz du risotto. On peut d’ailleurs utiliser ce dernier en remplacement bien utile, le riz rond de Camargue convient aussi bien à la préparation.

– Le vinaigre de riz, il m’arrive de le remplacer par du vinaigre de cidre ou de vin. Le résultat est convenable, mais garde le goût de l’ingrédient d’origine : amusant dans des variantes francisées comme ces makis niçois, mais pas forcément bienvenu quand on veut retrouver le goût du Japon. Dernièrement, fort de la fabrication de tofu soyeux maison, je me suis mise au vinaigre blanc tout simple. Peut-être s’agit-il là d’un astuce jalousement gardé par quelques enseignes de sushis près de leurs sous ? En réduisant 1/3 des proportions (soit 2cl au lieu de 3cl), et dilué dans le reste d’eau (soit 1cl), j’ai trouvé le résultat tout à fait satisfaisant, et assez proche du goût original.

Et pour le reste, c’est du nanan, promis ! A demain pour une recette de temari sushis d’automne ! Pour agrandir la recette, cliquer dessus, puis pour l’imprimer, cliquer droit.

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Steak végétal tofu et miso | Diversifier son alimentation

Ou comment, quand bien même on n’est pas végétarien/lien, il peut-être bon de réduire sa consommation d’aliments de provenance animale… Une invitation en croque-dessinés, suivi d’une recette imagée, pour ceux dont les yeux sont fatigués des mots. Je profite du billet pour annoncer l’inscription du blog aux Golden Blog Awards : pour le soutenir, il suffit de voter en cliquant sur l’icône rose de la colonne de droite. Dans l’idéal, il faudrait réitérer tous les jours jusqu’au 22 octobre…

A voir également, ces autres plats végétaux hautement protéinées : palets d’azukis et misos, chaussons poireaux et misosteaks aux haricots blancs et miso, gnocchis de courge à la crème de noix. Continuer la lecture

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Fudge aux spéculoos et tofu soyeux | Dessert végétal sans four

Fudge est une douceur particulièrement démoniaque pour les estomacs délicats. Beurre, lait concentré, crème, caramel, il se permet tous les coups bas pour te faire : 1) succomber 2) réitérer 3) terriblement le regretter.

J’en fais trop ? Peut-être. Sûrement. En fait, probablement suis-je une aigrie du fudge : et s’il m’est arrivé – toujours par erreur – de le déguster dans un coffeshop, sa recette m’a plusieurs fois fait prendre la fuite, terrorisée par liste des ingrédients. C’est en Grande-Bretagne que j’ai fait sa connaissance, mais en fait, il viendrait des Etats-Unis, où il serait né comme nos bêtises, d’un caramel raté.

Mais tout ça, c’était avant que je réalise du tofu soyeux maison.  Au Japon déjà, j’utilisais ce dernier dans des truffes végétales au chocolat noir et sésame, ou au matcha et chocolat blanc. De la même manière, je l’ai récemment invité dans le fudge, pour qu’il conserve toute son onctuosité. Résultat : ça goût bon le chocolat, le raisin et la graine torréfiée, sans lourdeur. Du coup, on peut même le servir avec une crème anglaise à base de lait végétal bien fraîche… et en manger encore plus !

Pour un dessert tout végétal, utiliser des speculoos plutôt que des bastognes, qui contiennent des oeufs.

Pour agrandir la recette, cliquer dessus. Pour l’imprimer, cliquer dessus puis cliquer droit.

 

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Tofu soyeux maison | Croque-dessiné

Le tofu soyeux, tu en as forcément entendu parler, mais y as-tu déjà goûté ? L’occasion est rare de le trouver dans les rayons, ce qui est bien dommage tant il présente d’avantages. Très peu calorique, il remplace admirablement crème et beurre dans nos préparations classiques : comme par exemple dans ces truffes ou chocolat noir, ou celle-ci au chocolat blanc

En attendant donc qu’il soit acculturé – on en trouve de plus en plus dans les enseignes bio – je me suis lancée dans sa fabrication maison : c’est en fait ultra simple, à condition d’avoir la bonne recette. Après moults tests à base de nigari (comme le propose Karen de Cuisine Saine) et de bases acides (merci Melle Pigut), c’est la version au vinaigre blanc qui l’a emporté. Pas trop fan du goût que donne le nigari (ou chlorure de magnésium), j’ai observé par ailleurs que la coagulation se faisait bien mieux au vinaigre qu’au citron. Attention, il ne faut pas s’attendre pas à retrouver le goût parfaitement neutre du tofu japonais dégusté nature, avec quelques gouttes de shoyu. Voici donc l’utilisation que je conseille d’en faire :

– à éviter pour : dans les sauces en remplacement de la crème : il ne fond pas comme cette dernière et donnera un goût aigre. Je le déconseillerais également pour les crèmes aux parfums délicats, en revanche il peut très bien fournir de base d’une crème au chocolat, à la noix de coco, ou encore à la banane…

A utiliser pour : les tartinade apéritives mélangé à du fromage frais, de thon sésame et noride noix,… Il est très pratique dans les desserts : dans les gâteaux onctueux comme les brownies, mais aussi dans des ganaches pour macarons ou cupcakes, ou encore dans les glaçages mélangé à du sucre glace, à la place du fromage frais.  

Et pour vous prouver la chose, rendez-vous la semaine prochaine pour une recette de fudge au tofu soyeux !

Pour voir le croque-dessiné en plein format, cliquer dessus.

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Pâté aux prunes | Douceur angevine

Avant de partir vivre au Japon, j’ai grandi en Anjou, cette région qui reste si vivante bien que dépourvue de réalité cartographique. Province d’ancien-régime supprimée à la Révolution, elle se partage aujourd’hui entre le sud-Mayenne et le Maine-et-Loire. Son nom est toutefois resté très présent, notamment grâce au vignoble d’Anjou, qui recouvre différentes AOC telle celle du coteau du Layon, mais aussi du fameux  Savennières (parmi lesquels je vous conseille le divin Château d’Epiré) ou le Bonnezeau (visitez donc le Château de Fesles !).

L’Anjou, chanté pour sa « douceur de vivre » par le poète renaissant du Bellay, possède une gastronomie aussi sophistiquée qu’ancienne. Celle-ci puise son origine dans une histoire mouvementée, qui a vu les frontières angevine s’étendre jusqu’à Naples et même l’Irlande. Tantôt opulent et charnu, tantôt minéral et solaire, abreuvé de nombreuses rivières parmi lesquelles règne la Loire, le terroir angevin propose de nombreuses spécialités culinaires, comme le poulet à l’angevine dont voici une tofu-version, ou encore le quernon d’ardoise, un palet de nougatine entouré d’un chocolat bleu, couleur de cette pierre de caractère qui donne au château d’Angers son allure si particulière. Une confiserie à ne pas manquer lors de son passage en terre angevine : La Petite Marquise en a fait sa spécialité et vous les propose dans de mignonnes boîtes, ce qui ne gâche rien ;)

Et justement, dans le rayon des douceurs, il existe aussi le pâté aux prunes, particulièrement de saison en cette fin d’août. Je vous laisse le découvrir ci-dessous sous la forme d’une nouvelle série de croque-dessiné. Mais auparavant, deux précisions :

les prunes : traditionnellement, il s’agirait de reine-claudes, ces prunes nommées d’après la « Bonne Reine », femme de François Ier, ce grand amoureux de la Loire (entres autres), auprès de laquelle il construit son fier château de Chambord.  Peut-être faisait-on allusion à l’extraordinaire fertilité de cette pauvre reine, qui mourut à 24 ans, après avoir enfanté 7 enfants… Car les Reine-Claudes sont des arbres très productifs et donnent de gros fruits charnus à la robe vert-bleutée. Ceci dit, on peut tout à fait préparer le pâté à base d’autres prunes, je l’ai notamment testé avec de petites prunes rouges : c’était délicieux.

la pâte : celle-ci est le plus habituellement composée de beurre, farine et d’oeuf, mais j’ai ajouté un peu de poudre d’amande, l’une de mes bottes secrètes pour une pâte sablée magique. Et : oui, il y a beaucoup de beurre, mais c’est vraiment comme cela que c’est bon *v*… Pour laisser la vapeur s’échapper sans transformer la pâte en terrain volcanique, on pratique au centre un trou ou cheminée. Il est donc très essentiel pour la recette mais peut être plus petit que celui illustré ci-dessous.

Ces croque-dessinés peuvent être imprimés : cliquer sur l’image pour l’avoir en plein format, puis cliquer droit pour lancer l’impression.

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Comme une envie de rose | Cheesecake à la framboise sans four

Un dernier billet avant les vacances… prochain rdv la semaine du 27 août !

Je ne sais pas toi, mais moi j’ai parfois des envies de rose et de sucré difficilement avouables. Pas toujours évident à assumer, lorsque l’on est une femme libérée. Car après des décennies de passion, entre les filles et le rose, c’est un peu l’amour vache. Une couleur qui symbolise pour plus d’unes le sexisme dont la femme a longtemps été la cible : éternel enfant, créature fragile et émotive,  pas tout à fait responsable…  Le rose agace, notamment quand il est automatiquement associé aux jouets de petites-filles, tandis que pour les garçons c’est bleu : Lait Fraise en retrace notamment l’histoire paradoxale.

Moi, je deviens carrément allergique au rose quand j’entends une fille s’exclamer qu’elle adoore la glace à la fraise, et que je la vois agiter ses mains vernies de rose tandis que sa peau exhale un parfum sucré. C’est plus fort que moi, je pense : « nunuche« . Perso, je me sens bien plus à l’aise à clamer haut et fort que ce que je préfère au monde, c’est un bon roquefort et du Bordeaux. Oui, mais en fait, ce n’est pas toujours le cas… La suite et la recette, en croque-dessiné !

T’es tu reconnue dans ce portrait de wonder(wo)man pas si à l’aise avec sa féminité ? Entre chienne de garde et femelle, pas toujours facile de trouver la juste place. Allez, maintenant, cas pratique avec la recette du cheesecake à la framboise : je n’en parle pas beaucoup, mais c’est un vrai bonheur à déguster, entre textures croquante et fondante, et le goût puissant de la framboise rafraîchi par le fromage frais et la touche de citron. Pour celles qui sont allergiques aux oeufs, il est tout à fait possible de supprimer le blanc d’oeuf : le final sera juste un peu moins mousseux. Au format A4, tu peux l’imprimer directement en cliquant droit sur l’image.

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Desserts sans four | Recette du gâteau à la poêle

Article mis à jour le 1er novembre 2012, pour encore plus d’idées et de recettes.

Toi aussi es-tu SFF ? Oui, sans four fixe quoi. Que l’on en soit privé sur le lieu de ses vacances, ou que l’on n’ait tout simplement pas envie de l’allumer, on peut très bien se passer de four pour cuisiner. Pour les plats salés, comme diraient nos amis Grand-Bretons c’est finger in the nose, les recettes ne manquent pas. En revanche, quand il s’agit de desserts un minimum construits, le finger, il est surtout posé sur la lèvre supérieure, en une moue perplexe. Rassure-toi : c’est très facile de faire sans, foi de SFF voilà déjà 4 mois ! D’ailleurs la cuisine japonaise, et plus largement asiatique s’en passe très bien. Viens donc te rafraîchir cet été à l’éventail des possibilités qui s’offrent à toi :

Juste une casserole

Avec seulement une casserole, on peut aussi faire des tas de trucs alléchants à base d’un agent de texture comme l’oeuf, le chocolat ou l’agar-agar. On fait fondre du chocolat, et hop on fabrique ces truffes chocolat-noir sésame. Ou encore, on mélange un peu de lait ou de crème à de l’agar-agar et taadam, on obtient des crèmes chocolat-matcha, ou bien banane-rhum. Avec du fromage frais type Philadelphia et un lit de biscuits, c’est le cheesecake qui s’invite : sans cuisson, on en trouve de nombreuses versions. Pas de moule ? Fabrique-les avec ces cheesecake citron-caramel beurre salé.

Vapeur et bain-marie

Idéal pour les flans et clafoutis ou encore de flognardes comme cette flognarde aux prune-gingembre, à tomber. On garde ses recettes , mais au lieu d’enfourner, on recouvre le plat de film étirable et on le loge dans le panier à vapeur de la cocotte-minute. Pour que l’eau ne s’infiltre pas, on enveloppe comme le font les japonais, le couvercle d’un torchon noué sur le sommet, qui absorbera l’humidité et empêchera la gougoutte de tomber. Même technique au bain-marie, pour cuire par exemple cette crème au potimarron. Et pour remédier à la mine un peu palotte de la cuisson vapeur, saupoudrer  de graines, de sucre glace ou encore recouvrir d’un glaçage plus sophistiqué à base de blanc d’oeuf et de sucre glace : perso je ne suis pas fan, mais on en trouve des tonnes de recettes sur le net comme chez Chocolate et Zuchini.

Au Micro-onde

Idem que pour la vapeur, il cuit tout à peu près tout, sans toutefois donner la mine dorée du four : et là encore, on peu avoir recours au sucre glace. C’est au micro-onde que la ménagère japonaise réalise la plupart de ses douceurs, avec en premier lieu, les mochis : sakura mochi, matcha daifuku. A condition évidemment d’avoir les ingrédients (…), c’est ludique et somme toute très simple de les réaliser…

A (la) poêle !

uh uh. Figure toi que l’on peut réaliser à la poêle de vrais gâteaux : voir en fin d’article. Il paraîtrait aussi que l’on peut également réaliser des tartelettes : je compter tester ce jeudi, on verra si ça marche ! La chose paraît tout à fait faisable : on découpe des disque de pâte sablée ou feuilletée, que l’on fait cuire recto verso sur feu doux une dizaine de minutes. Il ne reste plus qu’à les garnir au choix : lamelles de pommes précuites dans un peu de beurre et de sucre, fraises, framboises, ou encore cette ganache au citron. Pour un dessert ultra rapide et simple, on fait juste poêler les fruits qu’on a sous la main avec un peu de sucre, de raisins secs et d’amandes et on sert avec une glace à la vanille : divin.

Tout cru

De là où tu es, tu n’as vraiment rien de rien pour cuire ? Même pas mal : pour persévérer malgré tout dans le péché de gourmandise, tu peux encore faire appel à la formule cheesecake. En version inversée, inspire-toi de cette recette de cheescake renversé à la fraise, qui se passerait très bien d’agar-agar. En automne, tu peux opter pour cet autre cheesecake de potimarron, avec une pâte sans cuisson à base de noix et de pruneaux. Le tiramisu est une autre option très tentante, qui nécessite juste d’un peu d’huile de coude pour monter les oeufs en neige pendant que les biscuits trempouillent dans le café. Ce tiramisu de Nigella Lawson au baileys en particulier me fait particulièrement rêver.

Et voici donc la recette d’un gâteau à la poêle parfumé au thé matcha et agrémenté de pépites au chocolat. Avec en bonus, une « petite » animation qui j’espère te plaira…

Inspiré d’une recette originale de Wataru Kawahara. Matcha en option : sans, il donne un gâteau aux pépites de chocolat franc du collier, parfait pour le goûter, voire le dessert accompagné d’une bonne crème anglaise. Ah aussi : si tu veux avoir des pépites de chocolat bien réparties, ne fais pas comme moi : attends que le mélange soit versé dans la poêle, avant de les ajouter…

Gâteau à la poêle au matcha et pépites de chocolat
Pour une poêle d’environ 25 cm de diamètre

– 4 oeufs
– 50g de beurre fondu ou 50g d’huile de tournesol ou 50g de purée d’amandes
– 60g de farine
– 60g de maïzena
– 120g de sucre
– 60g de chocolat noir pâtissier
– 2 cuillères à café rases de matcha
– 1 cuillère à café de levure chimique

Garnir la poêle d’une feuille de papier sulfurisé, morceler le chocolat au couteau. Casser les oeufs et fouetter avec le sucre et le matcha jusqu’à ce que le mélange blanchisse et mousse un peu. Ajouter progressivement le beurre fondu, puis la farine et la maïzena en la tamisant. Verser le tout dans la poêle, et éparpiller les pépites de chocolat sur la pâte en les enfonçant légèrement s’ils restent en surface. Couvrir et faire cuire 15-20 minutes à feu très doux, pour éviter que le gâteau ne brûle. Si le feu reste trop chaud, écarter de temps en temps la poêle. Enfoncer une pointe : c’est cuit lorsqu’elle ressort nette. Sorter le gâteau, ôter le papier et laisser refroidir. Découper en morceaux et déguster !

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