Le « kaki », ce beau cadeau d’automne. Avec sa peau lisse et orangée, son pédoncule vert aux feuilles triangulaires, il a des faux airs de tomate pas mûre. Mais ne vous y trompez pas : sous la fine peau, se trouve une chair couleur de miel, suave, fondante, puissamment sucrée, assez proche de la mangue.
Fruit national au Japon, on le trouve de plus en plus souvent sur les étalages français, pendant une période assez courte, allant de la mi-septembre à la mi-octobre. Je connais des amateurs qui ne se nourrissent alors que de kakis… Vous en trouverez principalement deux variétés. : le fuyu (illustré ci-dessus) bien carré, et le hachiya, plus petit et de forme oblong.
Le fuyu peut-être consommé croquant, tandis que le hachiya n’est mangeable qu’une fois blet, sans quoi, il sera dur, il est râpeux et surtout astringent. C’est du reste la manière dont je préfère consommer les deux fruits, lorsque sa pulpe ambrée est quasiment liquéfiée et expire d’étourdissants parfums. Pour le déguster nature, il suffit de retirer délicatement délicatement la peau, puis d’y plonger sa cuillère.
Recette à base de kakis :
- A la konkète du kaki – Crème aux quatre épices, speculoos, miel de kaki
- Cookies aux kakis, avoine et noisette
- Gâteau aux kakis, épices et noisettes, sans balance
- Tarte d’automne aux kakis
2 réponses à Présentation du kaki, fruit japonais