Surtout, que l’on cesse de les compter pour des prunes ! Car ce sont en réalité des abricots japonais qui ont macéré dans du sel pendant plusieurs semaines. Selon qu’on ait ou non ajouté pendant la macération des feuilles de shiso rouge, ces boules charnues et fripées se teintent de bruns orangés ou de rouge vif. Quitte à choisir, préférer celles au shiso qui leur aura transmis ses vertus aseptiques c’est-à-dire antiallergiques. En médecine japonaise, on la prescrirait notamment aux colériques, furieux et autres caractériels, pour rétablir la paix mentale. Je ne sais pas vous, mais à lire cela, j’ai eu tout plein d’idées de gens à mettre au régime Umeboshi-shiso, à commencer par Majid Mohavedi.
Au Japon, l’umeboshi est quotidiennement consommée, notamment dans les bentos et autres repas à emporter. D’un goût acidulé et très salé, on l’utilise comme condiment, pour accompagner un riz nature ou encore un morceau de poisson fumé, avec qui elle va particulièrement bien.
Amateurs du goût sucré-salé, n’hésitez plus une seule seconde et invitez-la dans vos sandwichs, en commençant par cette recette avec du potimarron et du thon. Avec un poisson, elle apportera une note acidulée à la manière d’une sauce beurre blanc, mais en bien plus léger… On peut également l’introduire dans une tartinade au tofu, dans l’esprit de celle-ci. Bref, l’horizon de ses possibilités est très vaste, ce qui est certain, c’est qu’il faut l’essayer ! Et pas d’excuse pour les Français, car il semblerait qu’on la trouve de plus en plus facilement dans les magasins bio et asiatiques.
Autour de l’umeboshi :
2 réponses à Umeboshi, fausse « prune » du Japon